1 - Vallée de la Bidassoa (commune de Hendaye)

Où affleurent les alluvions récentes de la Bidassoa (Plio-Quaternaire)

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Observation des alluvions récentes de la Bidassoa (Plio-Quaternaire)

Accès

Carte de localisation au site de Bidassoa - Hendaye (© IGN, Convention N°0137/GIP ATGeRi)
Plan d’accès au site de Bidassoa - Hendaye (© IGN 2009, Convention N°0137/GIP ATGeRi)

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Observation des alluvions récentes de la Bidassoa (Plio-Quaternaire)

Paléoenvironnement  

Le milieu de dépôt des sables est le contexte actuel de l’estuaire de la Bidassoa.

Il est constitué par un ensemble de distributaires (bras), majeurs et secondaires, organisés en réseau anastomosé (ramifications qui se rejoignent et se séparent comme une tresse) plus ou moins divagant. Ces distributaires forment des méandres et ont des berges en érosion (processus de destruction) ou en accrétion (processus de construction).

Une vie importante se développe sur les fonds vaseux, à l’abri des courants majeurs et peut donner une bioturbation (remaniement par des organismes fouisseurs) importante. Des îlots de végétation séparent les méandres et peuvent être submergés en période de crue. Ils sont colonisés par une végétation palustre (qui vit en milieu marécageux), une flore et une faune hygrophile (qui vit en milieu humide).

L’estuaire est soumis aux variations de niveau de la marée. Le climat océanique y est caractérisé par une grande douceur des températures contrôlées par l’inertie de l’océan.

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 2 : Banc d'alluvions stratifiées (quartier des Joncaux, près de la station d'épuration - Hendaye)

Figure 2 : Banc d’alluvions stratifiées (quartier des Joncaux, près de la station d’épuration - Hendaye)

Hydrogéologie

La nappe s’écoule dans les alluvions grossières (figure 2). Elle est plus ou moins bien protégée par les matériaux argileux de sub-surface.
Cette nappe est en relation directe avec la rivière et alimentée en partie par les ruissellements latéraux des coteaux.

En zone aval, l’impact des marées se ressent jusqu’à Biriatou : il y a remontée d’eau salée qui peut marquer la qualité des eaux de cette nappe.
Des travaux récents en amont de Biriatou montrent que les eaux des piézomètres productifs sont peu minéralisées, à faciès bicarbonaté calcique. Seules les teneurs en fer et en manganèse peuvent se révéler rédhibitoires pour une exploitation éventuelle.

Les transmissivités mesurées au cours des pompages d’essai sont bonnes, de l’ordre de 5.10-2 m2/s. Toutefois, la variation spatiale des faciès alluviaux entraine une variation rapide de la perméabilité.

Le substratum de la vallée alluviale est composé, dans la partie aval jusqu’à Béhobie, par les flysch du Crétacé et dans la partie amont par les schistes et grès du Carbonifère ou par des granites. Ces terrains ne semblent pas présenter de bonnes caractéristiques hydrodynamiques (emmagasinement, perméabilité) permettant d’espérer une alimentation de l’aquifère alluvial par-dessous.

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