3 - Route de Liorac (commune de Mouleydier)

Où affleurent les calcaires gréseux jaunes vacuolaires de plate-forme proximale du Campanien supérieur (-73 Ma env. - âge Crétacé supérieur)

Accès au site

Accès

Depuis Bergerac, prendre la direction de Lalinde et Sarlat par la route D660. Passé le bourg de Creysse, on arrive à celui de Mouleydier. Prendre à gauche, après le petit parking, la rue de la Salmoniculture (route de Liorac, direction non indiquée) avant le bar de la Rotonde. Passer sous le pont de la voie ferrée, et poursuivre jusqu’après la rue vers le Moulin Haut. Les affleurements   se trouvent un peu plus loin en talus dans le virage de la route principale.

Carte de localisation du site à visiter (© IGN, Convention N°0137/GIP ATGeRi)
Localisation des affleurements décrits (© IGN 2009, Convention N°0137/GIP ATGeRi)

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Où affleurent les calcaires gréseux jaunes vacuolaires de plate-forme proximale du Campanien supérieur (-73 Ma env. - âge Crétacé supérieur)

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 1 : Le faciès « Mouleydier » de la Formation de Couze du Campanien supérieur

Figure 1 : Le faciès « Mouleydier » de la Formation de Couze du Campanien supérieur

Géologie

Entre Bergerac et Lalinde, existent plusieurs types de faciès réservoirs qui sont intéressants, car ils présentent des faciès particuliers. Ainsi la Formation de Couze, du Campanien supérieur, qui se développe plus à l’est en Périgord Noir, existe à Mouleydier sous un faciès extrêmement vacuolaire.

Ce sont des calcaires très bioclastiques, plus ou moins gréseux, jaune à roux, avec des microcalcarénites en petits bancs lités, l’ensemble déposé en stratifications obliques très perturbées (micro-slumps syn-sédimentaire [1]).

Paléoenvironnement

Les milieux de dépôts sableux littoraux de plate-forme très proximale, dans laquelle des organismes fouisseurs ont provoqué de fortes bioturbations [2], étaient localement parcourus par de forts courants, au débouché d’une zone estuarienne proche.

Hydrogéologie

La diagenèse [3] modérée dans ce secteur a entraîné une cimentation très incomplète des sédiments et la karstification a évacué les dépôts meubles non cimentés. Il en résulte une espèce de roche-éponge très poreuse, dénoyée à cet endroit, mais qui en profondeur constitue un réservoir à porosité interstitielle extrêmement productif, contenant une partie de la nappe du Campanien supérieur.

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