3 - Viaduc du Graoux (commune de Belin-Béliet)

Où affleure les sables fluviatiles fins du Pléistocène ancien de la Formation de Béliet (-1,5 Ma env.)

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Observation de la Formation de Béliet, sables fluviatiles fins du Pléistocène ancien (-1,5 Ma env.)

Accès

En prenant la route qui passe par l’église de Béliet, on finit par rejoindre la piste cyclable au niveau du Viaduc du Graoux, du nom du lieu-dit que l’on traverse peu avant. Le viaduc permet à la piste cyclable de franchir la Gaure, un affluent de la Leyre, cette dernière étant située à quelques centaines de mètres.

Rejoindre le viaduc à pied, le franchir en profitant de la vue, et descendre de l’autre côté par des escaliers un peu raides. Un autre accès est possible depuis le lieu-dit le Graoux, où un chemin descend au cours d’eau. Ce chemin est le point de départ du sentier du patrimoine : « la boucle de la Gaure », qui vise à découvrir l’histoire et la flore locales.

L’affleurement   se trouve à côté du viaduc. Il est possible d’en voir d’autres le long du sentier.

Que voir ? Que conclure ?

Observation de la Formation de Béliet, sables fluviatiles fins du Pléistocène inférieur

Généralités

Par rapport à la Formation d’Arengosse, la Formation d’Onesse (dite de Béliet, dans la vallée de la Leyre) présente une extension moins grande et se retrouve décalée vers le nord. Sa puissance est de 20 m en moyenne.

Hydrogéologie

Ces sables fins constituent un bon réservoir tant sur le plan quantitatif que qualitatif : ils sont peu argileux, donc possèdent une bonne porosité  /perméabilité  . La finesse des grains permet par ailleurs une bonne filtration de l’eau.

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 2 : Isohypses (courbes d'égale altitude) de la base de la formation d'Onesse

Figure 2 : Isohypses (courbes d’égale altitude) de la base de la formation d’Onesse

Paléoenvironnement

Comme la formation d’Arengosse (en dessous stratigraphiquement), celle d’Onesse s’est sédimentée dans un environnement de chenaux fluviatiles divaguant au sein d’une plaine d’inondation deltaïque, avec toutefois une plus forte progradation des dépôts deltaïques vers l’ouest et le nord.

La figure 2 montre l’extension du mur (base) des formations d’Onesse et de Béliet, au Pléistocène inférieur, en forme de delta, appelé le triangle Landais. Les différentes couleurs correspondent à la topographie de l’époque, à différents stades de comblement du bassin.

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