Observation des calcaires micritiques de plate-forme géante du Kimméridgien supérieur (-153 Ma env. - âge Jurassique) recouverts en discordance par les calcaires crayeux du Turonien inférieur (-93 Ma env. - âge Crétacé)
Paléoenvironement
Les calcaires marneux du Kimméridgien supérieur correspondent à une sédimentation de vasière peu profonde (Huîtres), de très vaste extension (Aquitaine nord, Bassin de Paris), soumise épisodiquement aux influences du large (Ammonites). De fortes puissances (40 m) de marnes feuilletées et riches en matière organique peuvent exister plus à l’est en Quercy.
Alors que la transgression cénomanienne n’a pas atteint cette partie orientale du Bassin d’Aquitaine, une phase de sédimentation nettement marine de plate-forme carbonatée envahit le bassin pendant le Turonien inférieur. Très rapidement ces faciès fins de plate-forme externe s’accumulent sur un vaste territoire qui a dépassé largement vers l’est les limites d’érosion de la formation.
Hydrogéologie
Comme les réservoirs du Tithonien et du Cénomanien ne sont pas présents dans ce secteur, ces terrains compacts, englobant les calcaires crayeux du Turonien inférieur et les marno-calcaires jurassiques comportant une phase argileuse significative, correspondent à un aquitard imperméable qui sépare les réservoirs du Kimméridgien inférieur et du Turonien supérieur. Sa puissance moyenne est de 170 m dans le nord du Lot-et-Garonne et l’ouest des Causses du Quercy, quand la formation kimméridgienne n’est pas érodée. Elle peut dépasser localement 600 m à l’ouest d’une ligne Angoulême - Marmande.
Illustrations
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