Cette structure est un synclinal chevauchant à semelle triasique matérialisant l’accident frontal nord-pyrénéen. La lame salifère est relativement riche en amas ophitiques et accompagnée par des écailles de terrains d’âge crétacé terminal à danien à lithologie dominante calcaréo-marneuse. Les terrains argilo-évaporitiques du Trias sont souvent recouverts par les Sables Fauves (Miocène).

Les terrains triasiques ne sont pas aquifères. En revanche, leur couverture crétacée et tertiaire peut renfermer des petites nappes localisées. 3 forages, peu profonds, à usage agricole, ont été répertoriés dans ces niveaux.

Ce diapir d’environ 15 km2 s’allonge suivant la direction NO-SE des failles bordières. Il est vraisemblablement rattaché au Nord au diapir de Dax par un diverticule étroit. La complexité de sa structure est soulignée par des pointements d’ophite et d’Infra-Lias. Il est bordé au Sud-Est par les calcaires et les marnes du Crétacé. Le diapir a été exploité par dissolution du sel, et en carrière pour l’extraction de l’ophite et du gypse.

Le diapir est globalement imperméable. Il existe cependant plusieurs émergences thermo-minérales, dont certaines furent exploitées et mêmes mise en bouteille (source de Bidas). Leurs eaux sont bien évidemment très salées et non-exploitables pour l’Alimentation en Eau Potable.

Ce diapir extravasé forme une dépression circulaire d’environ 5 km de diamètre à la confluence du Luy de France et du Luy de Béarn. Essentiellement constitué d’argile bariolée et de gypse, la complexité de sa structure interne est attestée par la présence de masses ophitiques, de lames de dolomie du Trias et du Lias. Les Sables Fauves forment des pointements isolés au toit de la structure triasique. L’érosion quaternaire a installé un réseau alluvionnaire au cœur de la structure.

Mis à part les terrains tertiaires et quaternaires, qui peuvent renfermer de petites nappes localisées, cet ensemble diapirique est sans ressources aquifères. A sa périphérie occidentale, la source des Echourdes est captée pour l'’A.E.P.. Son débit, voisin de 200 l/s, correspond à l’émergence d’un aquifère profond, éocène ou crétacé supérieur, à la faveur du réseau de failles bordant le diapir. La bonne qualité des eaux témoigne de l’absence de circulation dans la masse salifère.

Description : Domaine aquifère morcelé correspondant aux 3 massifs triasiques du sud du département des Landes

Type : Aquifères localisés libres de type fissuré (sel), karstique (calcaires du Crétacé et de l’Eocène), ou à porosité matricielle (sables tertiaires et quaternaires)

Principales problématiques : qualité des eaux

Nombre d'ouvrages : 3 sources, 3 forages

Utilisation : thermalisme, agricole

Superficie : 50 km2

Classement du système - piézométrie/qualité : surveillance ordinaire (2)

QUELQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

. Cartes géologiques 1/50 000 de Dax (977), d’Hasparren (1002), de St-Vincent-de-Tyrosse (976), d’Hagetmau (978). – Publication BRGM.

. BRGM – Inventaire des terrains salifères aptes aux stockages en surface de déchets salins. – Rapport BRGM R 39807, 1997.