2 - Moulin de Dubern (commune de Salles)

Où affleurent les Sables fauves, sables littoraux à continentaux du Serravallien (-12 Ma env.)

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Observation des Sables fauves, sables littoraux à continentaux du Serravallien (-12 Ma env.)

Accès

La route D3 part au nord de Salles, en direction de Mios. A 2 km environ de Salles, au lieu-dit Larrieu, la route D3 franchit le ruisseau de Dubern. Puis la première route à gauche conduit au Moulin de Dubern.
Malgré son aspect moderne, c’est un moulin familial, encore en activité. Pour ne pas gêner, demander l’autorisation pour se garer : le contact sera enrichissant.
L’affleurement   se situe derrière les bâtiments. Le moulin daterait du temps de Louis XIV

Que voir ? Que conclure ?

Observation des Sables fauves, sables littoraux à continentaux du Serravallien (-12 Ma env.)

Généralités

Au Miocène moyen (Langhien, et surtout Serravallien), la Formation des Sables fauves a recouvert une vaste étendue, depuis le Gers et la Chalosse jusqu’au nord du bassin   d’Arcachon. D’une puissance moyenne de 25 m, elle correspond aux termes inférieurs de la première séquence continentale de comblement final du bassin  .
Les Sables fauves n’affleurent largement que dans les piémonts du sud du bassin   et dans les vallées jusqu’au sud des Landes (régions de Lembeye, Nogaro, Mont-de-Marsan). Quelques témoins septentrionaux affleurent dans la vallée de la Leyre (secteur de Salles) et près de Saint-Symphorien, jusqu’au sud de Bazas.

Hydrogéologie

Dans l’ensemble, l’eau circule mal dans cette formation, compte tenu de la granulométrie   plutôt fine, sauf dans les niveaux graveleux de fond de chenaux.

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 2 : Isohypses (courbes d'égale altitude) de la base des Sables fauves

Figure 2 : Isohypses (courbes d’égale altitude) de la base des Sables fauves

Paléoenvironnement

En domaine continental, les sédiments sont charriés principalement par les fleuves, comme le témoigne les figures de sédimentation de chenaux (stratifications obliques, lits de graviers). Les zones plus calmes, marécageuses, permettent le dépôt d’argile. La couleur caractéristique de ces sables est due au fer oxydé par l’environnement lors du dépôt.
La figure 2 montre l’extension de la base de la formation des Sables fauves. Les différentes couleurs correspondent à la topographie de l’époque, à différents stades de comblement du bassin.

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