1 - Vallon et carrière du Cros (commune de Roquefort)

Où affleurent les calcaires recristallisés et karstifiés gris-blancs du Maastrichtien supérieur (-66 Ma env. - âge Crétacé supérieur)

Accès au site

Observation des calcaires recristallisés et karstifiés gris-blancs du Maastrichtien supérieur (-66 Ma env. - âge Crétacé supérieur)

Accès

A partir de Roquefort, prendre l’avenue d’Albret (route D626) vers l’ouest, en direction de Labrit. Entre le pont sur la voie de contournement rapide et celui de l’autoroute A65, prendre la bretelle d’entrée vers Villeneuve-de-Marsan. A quelques dizaines de mètres, tourner à gauche sur le chemin de Barbielh (prolongement du chemin de Saint-Jean à l’ouest de la voie rapide contournant Roquefort).
Suivre jusqu’après le Sendié et descendre le chemin le long de l’autoroute pour passer en-dessous, sur le pont qui franchit la Douze. Puis remonter le chemin vers le nord pour arriver sur le chemin de sable qui mène vers l’est à l’ancienne carrière et vers l’ouest au vallon du Cros.

Carte de localisation du site à visiter (© IGN, Convention N°0137/GIP ATGeRi)
Localisation des affleurements décrits (© IGN 2009, Convention N°0137/GIP ATGeRi)

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Observation des calcaires recristallisés et karstifiés gris-blancs du Maastrichtien supérieur (-66 Ma env. - âge Crétacé supérieur)

Paléoenvironnement  

Avec les couches cénomaniennes, la formation du Maastrichtien est la seule à exister sur l’ensemble du secteur, prouvant ainsi l’étendue de la transgression   fini-crétacée dans les Landes de Gascogne, bien que les faciès   y soient toujours assez peu profonds. Les sédiments carbonatés se sont déposés dans la zone infralittorale distale d’une plate-forme, qui s’étendait depuis la région bordelaise jusqu’en Chalosse.
L’exondation finale et la continentalisation de la structure anticlinale au Paléocène est consécutive à une des premières poussées orogéniques des Pyrénées. Elle est matérialisée par l’altération des calcaires par les Microcodium, organisme apparenté à des champignons microscopiques ou à des bactéries « digérant » profondément les carbonates lors d’une intense pédogenèse.

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 1 : Calcaires recristallisés du Maastrichtien (Platel JP., 2014)

Figure 1 : Calcaires recristallisés du Maastrichtien (Platel JP., 2014)

Géologie

Les calcaires du Maastrichtien affleurent largement sur le flanc sud de la structure, sur une bande de 250 m de largeur environ, le long de la Douze entre le pont de la route D626 et le ruisseau du Cros. Leur puissance est de 40 m environ dans ce secteur. Les meilleurs points d’observation sont les falaises à pic des gorges de la Douze et le vallon du ruisseau du Cros, en aval du chemin de Saint-Jean à Gaspata. Le flanc sud de la carrière de Cros, aujourd’hui réaménagée, exposait une bonne partie de l’étage autrefois, mais on n’y voit plus que quelques affleurements épars dans le chemin d’accès du sud.

Ces couches massives sont des calcaires marins très durs, ocres à jaunes ou gris-blanc, assez mal lités et recristallisés, à zones très bioclastiques et graveleuses. La très riche faune est surtout constituée par des échinides, bryozoaires, polypiers et rares brachiopodes. La microfaune est caractérisée par l’abondance des grands foraminifères (Orbitoides, Lepidorbitoides, Fallotia, Siderolites, Omphalocyclus, etc…).

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