3 - Les sources en rive gauche de la Garonne (commune de Portets)

Observation d’une source, émergeant des calcaires à Astéries de l’Oligocène (-34 à -28 Ma)

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Observation de sources, émergeant des calcaires à Astéries de l’Oligocène (-34 à -28 Ma)

Accès

Depuis le pont de Langoiran, se diriger vers Portets, en rive gauche de la Garonne. A la première intersection, tourner à droite et emprunter la rue de l’Hospital. Poursuivre en direction de la Garonne, pour arriver au château de Portets (lavoir du Château). La fontaine du curé est située avant le château, sur la droite.

Carte de localisation du site à visiter (© IGN, Convention N°0137/GIP ATGeRi)
Localisation des affleurements décrits (© IGN 2009, Convention N°0137/GIP ATGeRi)

Que voir ? Que conclure ?

Observation de sources, émergeant des calcaires à Astéries de l’Oligocène (-34 à -28 Ma)

En rive gauche de la Garonne, plusieurs niveaux de terrasses fluviatiles témoignent des vallées de la région, qui ont été successivement creusées et remblayées au gré des variations climatiques quaternaires.
D’Ayguemorte-les-Graves à Portets, on trouve ainsi le niveau des hautes terrasses du Pléistocène moyen, composée de sables, graviers et galets, dans une gangue argileuse jaunâtre à rougeâtre. Elles constituent le sous-sol du vignoble des Graves.
A mesure que l’on s’approche de la Garonne, on retrouve un sol essentiellement composé d’argiles, issues des alluvions récentes de basse altitude du Flandrien (-12 000 ans jusqu’à nos jours).
Le calcaire à Astéries de l’Oligocène inférieur affleure ici par intermittence entre ces deux terrasses.
Voir aussi les sites de la balade n°2 du SIGES.

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques :

Figure 1 : Lavoir près du Château de Portets (©photo Henry Salomé)

Figure 1 : Lavoir près du Château de Portets (©photo Henry Salomé)

Hydrogéologie

Les calcaires constituent le réservoir d’une nappe libre, plus ou moins bien alimentée en surface, en fonction du revêtement assuré par les hautes terrasses (argiles à graviers). Cette nappe se déverse par l’intermédiaire de petites sources au contact avec les alluvions récentes plus imperméables.

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