4 - Distribution

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Distribution figure 1a

Qui fait quoi ?

La distribution de l’eau potable, de la source jusqu’au robinet, est un service public confié aux collectivités territoriales (municipalités, syndicats intercommunaux…). Ils déterminent librement leur mode de gestion : soit directement, on parle alors de régie publique, soit en déléguant à une entreprise privée. On parle dans ce cas de délégation de service public (ou d’affermage).

Les enjeux de la distribution d’eau potable

Une fois rendue potable, l’eau est envoyée grâce à des pompes dans des réservoirs où elle est stockée, avant d’être acheminée par un réseau de canalisations souterraines dans les habitations. La distribution commence donc à la sortie de la station de traitement pour aller jusque dans les habitations. Le compteur marque le début du réseau privé.

Le rendement moyen du réseau français est d’environ 75%, ce qui signifie que de nombreuses fuites sont encore présentes dans ces réseaux (Données : SISPEA - DDT(M), 2009).
Un des enjeux de l’ensemble des acteurs de la distribution de l’eau potable est de limiter au maximum les fuites pour tendre vers un rendement optimal.

La recherche de la performance

Les innovations récentes permettent d’améliorer progressivement la performance du service. Il existe aujourd’hui des méthodes de diagnostic de l’état de dégradation des conduites, mais aussi des outils de modélisation hydraulique et des systèmes d’information géographique (SIG), pour suivre en temps réel la distribution. Il est possible, par exemple, d’être alerté immédiatement en cas de fuite. Certaines communes ou communautés de communes, procèdent également à la sectorisation du réseau, avec l’implantation de débitmètres à chaque tronçon.
L‘utilisation de capteurs acoustiques plus performants permet d’être plus réactif qu’auparavant, ou encore, la mise en place de renouvellement planifié des réseaux permet d’anticiper sur la rupture éventuelle de canalisations, souvent en raison de leur âge avancé.

Les contrats de gestion du service d’eau potable engagent de plus en plus les entreprises sur une performance de service, en termes de limitation des fuites et de préservation de la ressource.
En ce qui concerne les relations aux abonnés, le développement de la télé-relève des compteurs se développent à grand pas.

Daniel VALADE, M. <span class="caps">VALADE</span>, Société <span class="caps">AGUR</span> (©<span class="caps">CESEAU</span>)Chef de secteur Société AGUR sur le Nord Libournais

Missions : relations avec la collectivité et les élus, gestion du contrat et des équipes, planification des agents, suivi clientèle

« Notre premier objectif est de ne pas faire subir de nuisances à nos abonnés. Pour cela, nous veillons au bon état et au bon fonctionnement des installations, nous garantissons la qualité de l’eau distribuée. Nous recherchons également les fuites : nous sommes ici en zone rurale avec un grand linéaire de réseau, ce qui ne rend pas la tâche aisée. La collectivité a mis en place un outil de sectorisation, avec de nombreux compteurs installés par zone et équipés de télégestion. Cet outil permet à nos agents d’être très réactifs en cas de fuite. On a atteint aujourd’hui un rendement sur le réseau de 85%, ce qui est un très bon niveau de performance ».

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Le parcours de l’eau : de sa source au robinet