6 - Sources de Neuffonds (commune de Casteljaloux)

Où affleurent les calcaires micritiques   lacustres   du Rupélien élevé (-30 Ma env. - âge Oligocène inférieur)

Accès au site

Observation des calcaires micritiques   lacustres   du Rupélien élevé (-30 Ma env. - âge Oligocène inférieur)

Accès

Depuis le centre de Casteljaloux et pour se rendre sur le site des sources, il faut prendre la petite route qui part vers le sud au niveau du croisement des routes de Nérac (D655) et de Villefranche-du-Queyran (D261). Cette route longe le flanc oriental de la vallée de l’Avance, pendant presque 3 km, pour arriver au site de La Forge où se trouvent les résurgences de Neuffonds.

Carte de localisation détaillée du site à visiter (© IGN, Convention N°0137/GIP ATGeRi)
Localisation des affleurements décrits (© IGN 2009, Convention N°0137/GIP ATGeRi)

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Observation des calcaires micritiques   lacustres   du Rupélien élevé (-30 Ma env. - âge Oligocène inférieur)

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 1 : Petite falaise de calcaire karstifié dans le Calcaire de Nérac, oligocène, avec une des résurgences du site de Neuffonds, sortant de la Grotte aux Fées, conduit karstique visible au fond de la vue (Platel JP., 2014)

Figure 1 : Petite falaise de calcaire karstifié dans le Calcaire de Nérac, oligocène, avec une des résurgences du site de Neuffonds, sortant de la Grotte aux Fées, conduit karstique visible au fond de la vue (Platel JP., 2014)

Géologie

Le nom du site provient de la présence de neuf sources, qui sortent du sol à la faveur d’une remontée proche du sol du Calcaire de Nérac, très karstifié, qui affleure même au niveau des résurgences, dont certaines sortent de conduits et de grottes, principalement au sud de la pisciculture. Certaines d’entre elles sont pénétrables sur plusieurs dizaines de mètres.
A cet endroit, il est cependant difficile de voir facilement les faciès, mais 350 m après le pont, et en direction de la Taillade, affleurent plusieurs mètres de calcaire micritique, d’abord blanchâtre argileux, puis plus franc et beige rosé, qui s’élève dans le coteau. Des microbrèches intraformationnelles [1] y sont interstratifiées. Des charophytes [2] sont présentes, attestant d’un caractère palustre [3].

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