6 - Anciennes gravières de Casalié et Nerdelin (commune d’Avensan)

Où affleurent les galets et graviers des alluvions du Quaternaire ( -300 à - 400 000 ans environ - Pléistocène moyen - Mindel)

Accès au site

Observation des galets et graviers des alluvions du Quaternaire ( -300 à - 400 000 ans environ - Pléistocène moyen - Mindel)

Accès

Le secteur des gravières concernées s’étend en zone limitrophe de la commune d’Avensan, sur les quartiers de Casalié et de Nerdelin, et de la commune de Soussans, sur les quartiers de Cabaleyre et du Grand Commun. On y accède soit par Avensan, en prenant la route D105, vers l’est sur 2,7 km depuis l’église ; soit par Margaux, en empruntant la même route vers l’ouest, sur 3,8 km depuis le centre-ville.

Carte de localisation du site à visiter (© IGN, Convention N°0137/GIP ATGeRi)
Localisation des affleurements décrits (© IGN 2009, Convention N°0137/GIP ATGeRi)

Que voir ? Que conclure ?

Observation des galets et graviers des alluvions du Quaternaire ( -300 à - 400 000 ans environ - Pléistocène moyen - Mindel)

Illustrations

Parcourez les affleurements   en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.

Figure 3 : Schéma expliquant l'écoulement d'une nappe d'eau souterraine dans les alluvions à galets et graviers d'une terrasse (© Platel JP., 2015)

Figure 3 : Schéma expliquant l’écoulement d’une nappe d’eau souterraine dans les alluvions à galets et graviers d’une terrasse (© Platel JP., 2015)

Hydrogéologie

Le principe général régissant l’écoulement naturel des eaux réside dans le fait que la gravité est le moteur de leur déplacement du haut vers le bas, que ce soit dans les cours d’eau (eaux superficielles) ou dans le sous-sol (nappe d’eaux souterraines). Il découle ainsi qu’une nappe d’eau est toujours contenue dans une formation géologique « réservoir », retenue au-dessus d’un substratum géologique imperméable (argiles ou marnes), dénommé éponte ou aquitard.

Dans le cas des alluvions d’Avensan, comme de toutes les terrasses du Médoc, en dehors des marais, il s’agit d’une nappe libre ou phréatique (nappe contenue dans un réservoir en contact avec la surface du sol). La porosité du sommet du réservoir ne contient alors pas d’eau mais de l’air.
La perméabilité du milieu contrôle la vitesse de déplacement de l’eau, en relation avec la notion de porosité ouverte, c’est-à-dire la quantité et la taille des vides reliés entre eux, qui entourent les éléments solides (galets, graviers et sable).

Pour comprendre l’écoulement naturel des eaux, la notion d’intercommunication est essentielle, car en l’absence de couches imperméables, toutes les masses d’eaux superficielles sont en communication entre elles, les unes alimentant les autres, par effet de gravité. C’est ce qui engendre le drainage d’un terrain réservoir, par écoulement souterrain de l’eau, vers un fossé ou un cours d’eau. Il en est de même pour l’équilibre établi entre le plan d’eau d’un étang ou d’un lac et le niveau piézométrique d’une nappe libre.

Revenir en haut