Nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents

Description

Système aquifère de la Garonne amont
Les systèmes de nappes   alluviales de la Garonne amont concernent tout particulièrement la région Midi-Pyrénées. Elles sont surtout développés dans la vallée de la Garonne, mais concernent également les alluvions du Tarn, de l’Aveyron et de l’Ariège.

Outre leur dissymétrie et leur faible épaisseur, la caractéristique la plus importante des terrasses alluviales de la Garonne est leur disposition étagée. Chaque terrasse, reposant sur des formations tertiaires peu perméables, est séparée des terrasses plus récentes ou plus anciennes, par un ressaut de terrain où le substratum tertiaire affleure. Une ligne de source ponctue le plus souvent cette limite.

La perméabilité   des alluvions, qui comportent des éléments argileux, est souvent médiocre sur les hauts niveaux (basses et moyennes terrasses) et devient meilleure sur les bas niveaux (basse plaine et alluvions actuelles). Par ailleurs, la faible épaisseur de la nappe   fait souvent obstacle à la possibilité d’obtenir des débits ponctuels assez importants.

Etat de la nappe   d’eau souterraine

Vous trouverez ci-dessous les bilans des niveaux d’eaux souterraines, établi chaque mois, pour le Bulletin de Surveillance Hydrologique.

  • Etat en octobre 2023
    IPS Les niveaux se répartissent entre très bas (Le Fauga, 31, sud Muret), bas (Les Barthes, 82, est Moissac), modérément bas (2 indicateurs dans le Tarn-et-Garonne) et autour de la moyenne (3 indicateurs). A l’échelle de l’Indicateur Global, l’IPS moyen reste modérément bas.
    Evolution des niveaux moyens mensuels Signe d’une période de recharge pas encore commencée, tous les niveaux sont orientés à la baisse, et ce pour un quatrième mois consécutif. Outre des précipitations moindres dans ce secteur que sur la façade atlantique et le nord du bassin   Adour-Garonne, ces nappes   alluviales sont moins réactives et les premières – et limitées – hausses de niveaux n’ont été observées que début novembre.
    Evolution de l’IPS La recharge est toutefois en retard dans ce secteur, comme en témoignent les 4 baisses d’une classe d’IPS, contre 3 indicateurs avec un IPS stable.
    Année de référence Octobre 2016
    Sectorisation des comportements Comme les deux mois précédents, le nord du système aquifère  , dans le département de Tarn-et-Garonne se caractérise par des niveaux bas à modérément bas, alors que les niveaux les plus hauts se concentrent plutôt dans les parties amont des nappes   alluviales, au pied des Pyrénées. C’est toutefois ce secteur, en ajoutant également Le Fauga, un peu plus en aval, qui a connu la majorité des baisses de classes d’IPS, signe que la décharge y était supérieure à la normale.
    En résumé Les précipitations d’octobre n’ont pas suffi à faire débuter la période de recharge dans ce secteur, plus inertiel. En conséquence, la décharge se poursuit et les IPS sont majoritairement à la baisse.
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  • Etat en juin 2023
    IPS Si la majorité des niveaux (4 sur 7) sont autour de la moyenne, les niveaux modérément bas (Saint-Porquier, 82, SE Castelsarrasin) et bas (Le Fauga, 31, sud Muret et Les Barthes, 82, est Moissac) conduisent à un niveau modérément bas à l’échelle de l’Indicateur Global.
    Evolution des niveaux moyens mensuels A l’image du bassin   Adour-Garonne, les évolutions ont été contrastées en juin : avec 2 niveaux orientés à la baisse, 3 stables et 2 orientés à la hausse, pour un bilan à l’échelle de l’Indicateur Global de niveaux stables.
    Evolution de l’IPS La décharge a été majoritairement inférieure à la normale, puisque l’IPS gagne une classe pour 4 des 7 points de suivi. Il reste stable pour les deux niveaux bas (Le Fauga et Les Barthes) et perd une classe à Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin).
    Année de référence Juin 1998
    Sectorisation des comportements En observant la situation de juin et celle des mois précédents, on ne constate pas de sectorisation particulièrement remarquable, si ce n’est les deux points pour lesquels se maintiennent les niveaux bas (Le Fauga et Les Barthes).
    En résumé Si la situation est loin d’être critique, avec un niveau global modérément bas et une majorité de points de suivi présentant des niveaux autour de la moyenne, on peut toutefois noter la présence de deux points avec des niveaux bas persistants (Le Fauga et Les Barthes), ainsi qu’une situation moyenne sur 3 mois plus nettement « modérément basse ».
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  • Etat en mars 2023
    IPS Globalement modérément bas, c’est le secteur le plus défavorable du bassin   Adour-Garonne ce mois-ci. Une explication possible est le comportement plus inertiel de ces nappes   alluviales, qui encaisseraient en mars la sécheresse de février.
    Les niveaux se répartissent équitablement entre niveaux bas et niveaux modérément bas (3 indicateurs ponctuels chacun). Seul le piézomètre de Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin) présente un niveau proche de la moyenne.
    Evolution des niveaux moyens mensuels Globalement et majoritairement en hausse, mais avec plusieurs cas particuliers, concernant tous la nappe   alluviale de la Garonne en Haute-Garonne, soit deux niveaux stables et un orienté à la baisse (Saint-Elix, 31, NE Cazères).
    Evolution de l’IPS Partagée entre une courte majorité (4 indicateurs ponctuels) de stabilité de la classe d’IPS et une large minorité (3 indicateurs ponctuels) de baisse d’une classe d’IPS, tous dans la partie sud du système aquifère  , en amont de Toulouse.
    Année de référence Mars 2006.
    Sectorisation des comportements Le déficit de recharge s’est moins fait ressentir dans la partie nord que dans la partie sud du système aquifère  .
    En résumé Au contraire du printemps dernier, ce secteur est désormais le moins bien loti du bassin   Adour-Garonne, même s’il reste moins vulnérable à une sécheresse prolongée que les karsts des Causses par exemple.
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  • Etat en février 2023
    Pour ces nappes  , les niveaux sont majoritairement en hausse en janvier et février 2023. Les seules exceptions concernent les piézomètres d’Ondes (31, nord Toulouse), stable ces deux derniers mois, et de Les Barthes (82, est Moissac), stable en janvier.
    En matière d’IPS, les évolutions sont limitées, puisque, au cours des deux premiers mois de 2023, ces deux piézomètres ont connu une baisse d’une classe en janvier (Les Barthes) ou février (Ondes). Inversement, les piézomètres de Le Fauga (31, sud Muret) et de Verniolle (09, sud Pamiers) ont connu une hausse d’une classe en février. Les niveaux sont donc majoritairement modérément bas, les exceptions concernant d’un côté Les Barthes (niveau bas), et de l’autre Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin) et Saint-Elix (31, NE Cazères), aux niveaux proches de la moyenne.
    Fin février, les niveaux restent inférieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 7 cm à Les Barthes, dont le niveau est bas pour un mois de février. Ailleurs, ils dépassent le HMNA de 0,1 à 0,4 m, et même 0,9 m pour Saint-Elix, au battement plus important.
  • Etat en décembre 2022
    Pour les nappes   alluviales de la Garonne amont, les niveaux sont majoritairement stables en décembre 2022. Les seules exceptions concernent les piézomètres de Bioule (82, est Montauban) et Saint-Elix (31, NE Cazères), dont les niveaux orientés à la hausse suivent la tendance majoritaire de l’ensemble du bassin  . La moindre réactivité de ces nappes   alluviales explique cette tendance majoritaire, différente des autres ensembles aquifères   du bassin  .
    En matière d’IPS, les évolutions sont limitées, puisque, au cours des deux derniers mois de 2022, seuls les piézomètres de Le Fauga (31, sud Muret, -1 classe en novembre) et d’Ondes (31, nord Toulouse, -2 classes, 1 chaque mois) ont vu leur IPS baisser, signe d’une recharge déficitaire pour le moment. Les niveaux se répartissent entre niveaux bas (2 piézomètres, plutôt au sud), niveaux modérément bas (2 piézomètres, au nord) et niveaux proches de la moyenne (3 piézomètres). La situation à l’échelle de ce système aquifère   est donc actuellement un peu plus défavorable que pour les autres nappes   alluviales du bassin  .
    Fin décembre, les niveaux restent inférieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) : de 7 (Bioule) à 39 cm (Verniolle, 09, sud Pamiers), pour les 4 piézomètres au niveau bas à modérément bas. Pour les 3 piézomètres au niveau proche de la moyenne, ils sont supérieurs au HMNA de 8 (Ondes) à 21 cm (Saint-Elix).
  • Etat en septembre 2022
    Pour ces nappes   alluviales, les niveaux restent partout orientés à la baisse en septembre 2022.
    En matière d’IPS, les évolutions sont là aussi limitées, puisque la seule évolution est enregistrée dans le piézomètre d’Ondes (31, nord Toulouse), dont le niveau passe de modérément haut à haut en septembre. Ailleurs, les niveaux restent modérément hauts à Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin) et Saint-Elix (31, NE Cazères). Inversement, ils restent modérément bas à Bioule (82, est Montauban), Les Barthes (82, est Moissac) et à Le Fauga (31, sud Muret), et même bas dans la vallée de l’Ariège, à Verniolle (09, sud Pamiers).
    A l’échelle du système aquifère  , cela dessine un niveau d’ensemble proche de la moyenne, sans qu’aucun indicateur n’affiche ce niveau, ni sans que des tendances locales se dessinent clairement.
    Fin septembre, les niveaux restent supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 10 à 28 cm dans les 3 piézomètres au niveau modérément haut à haut. Inversement, dans les 4 piézomètres au niveau modérément bas à bas, ils sont inférieurs au HMNA de 12 à 16 cm.
  • Etat en août 2022
    Les niveaux sont partout orientés à la baisse en août.
    En matière d’IPS, les évolutions sont contrastées avec 3 baisses d’une classe d’IPS, 3 indices stables et une hausse d’une classe à Saint-Elix (31, NE Cazères). Le niveau y est désormais modérément haut, comme à Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin) et Ondes (31, nord Toulouse), plus en aval dans la vallée de la Garonne. Au Fauga (31, sud Muret), comme dans les vallées du Tarn (Les Barthes, 82, est Moissac) et de l’Aveyron (Bioule, 82, est Montauban), les niveaux sont modérément bas. Enfin, dans la vallée de l’Ariège, à Verniolle (09, sud Pamiers), les niveaux sont désormais bas.
    Fin août, les niveaux restent supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 16 à 28 cm pour les 3 piézomètres, au niveau modérément haut, et de 6 cm à Verniolle. Pour les 3 piézomètres au niveau modérément bas, le HMNA a été franchi de quelques centimètres (2 à 9) en août.
  • Etat en juillet 2022
    Pour ces nappes   alluviales, les niveaux sont partout orientés à la baisse en juillet 2022.
    En matière d’IPS, une seule évolution est constatée par rapport au mois de juin, signe d’une décharge conforme à la normale pour un mois de juillet. Elle concerne le piézomètre d’Ondes (31, nord Toulouse), qui connaît une hausse d’une classe d’IPS, pour un atteindre un niveau modérément haut, tout comme à Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin). Inversement, les niveaux restent modérément bas aux Barthes (82, est Moissac) et à Verniolle (09, sud Pamiers). Enfin, ils restent proches de la moyenne pour les trois autres indicateurs ponctuels.
    Fin juillet, les niveaux restent supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 9 cm (Les Barthes) à 41 cm (Saint-Porquier).
  • Etat en juin 2022
    Pour ces nappes   alluviales, les niveaux sont partout orientés à la baisse en juin.
    En matière d’IPS, alors qu’aucune évolution n’a été enregistrée en mai, les 7 indicateurs ponctuels ont connu une baisse d’une classe en juin : signe d’une décharge supérieure à la normale, mais également illustration de l’inertie plus importante de ces nappes  , qui réagissent plus lentement aux phénomènes météorologiques.
    Les niveaux sont désormais majoritairement proches de la moyenne, avec trois particularités locales : niveau modérément haut à Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin) et modérément bas à Les Barthes (82, est Moissac) et à Verniolle (09, sud Pamiers).
    Fin juin, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 23 cm (Les Barthes) à 87 cm (Saint-Porquier).
  • Etat en mai 2022
    Données non disponibles.
  • Etat en avril 2022
    A l’image du bassin   Adour-Garonne, les nappes   alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents ont vu leurs niveaux évoluer suivant un rapport deux tiers de baisses / un tiers de hausses. Ces hausses sont localisées dans le secteur du confluent Garonne – Tarn (Saint-Porquier, 82, SE Castelsarrasin et Les Barthes, 82, est Moissac).
    En matière d’IPS, signe ici aussi d’une évolution conforme à la normale pour un mois d’avril, un seul changement de classe est constaté : le niveau est passé de modérément haut à proche de la moyenne à Les Barthes, comme c’était déjà le cas depuis un mois à Verniolle (09, sud Pamiers). A Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin), il reste haut, tandis qu’il reste modérément haut pour les 3 autres piézomètres disposant de suffisamment de données.
    Fin avril, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,43 m (Les Barthes) à 1,9 m (Saint-Elix, 31, NE Cazères).
  • Etat en mars 2022
    A l’image du bassin   Adour-Garonne, ces nappes   alluviales ont vu leurs niveaux évoluer de manière contrastée, puisque les trois tendances (hausse / stabilité / baisse) sont chacune représentées par deux indicateurs, en l’absence de données suffisantes pour le 7ème piézomètre.
    En matière d’IPS, signe ici aussi d’une recharge conforme à la normale pour un mois de mars, un seul changement de classe est constaté : le niveau est passé de modérément haut à proche de la moyenne à Verniolle (09, sud Pamiers). A Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin), il reste haut, tandis qu’il reste modérément haut pour les 4 autres piézomètres disposant de données. A noter enfin que, en janvier et février, le niveau était très haut dans le piézomètre d’Ondes (31, nord Toulouse), qui ne transmet plus de données depuis le 9 mars.
    Les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,45 m (Les Barthes, 82, est Moissac) à 2,6 m (Saint-Elix, 31, NE Cazères). A l’exception de Verniolle (-11 cm) et Saint-Elix (+94 cm), les niveaux n’ont varié que de quelques centimètres par rapport à fin février.
  • Etat en février 2022
    Contrairement à la tendance majoritaire à l’échelle du bassin   Adour-Garonne, les nappes   alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents ont vu leurs niveaux majoritairement (4 indicateurs sur 7) augmenter en février, après une hausse générale de janvier. Le niveau est toutefois en baisse à Bioule (82, est Montauban) et Ondes (31, nord Toulouse), stable à Saint-Elix (31, NE Cazères).
    En matière d’IPS, les évolutions ont été limitées ces deux derniers mois et peuvent globalement se résumer ainsi : hausse d’une classe en janvier, baisse d’une classe en février. Si la recharge a été comme partout inférieure à la normale en février, cela a été compensé au préalable par une recharge excédentaire en janvier.
    Au niveau géographique, les disparités locales ont été lissées ces deux derniers mois. Ainsi, les niveaux sont modérément hauts pour 5 des 7 indicateurs. Les seules exceptions concernent les piézomètres de Saint-Porquier (82, SE Castelsarrasin, niveau haut) et Ondes (niveau très haut).
    Les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,4 m (Les Barthes, 82, est Moissac) à 1,7 m (Saint-Elix) et sont partout en hausse par rapport à fin 2021 : de 6 cm à Bioule (82, est Montauban) à 1,24 m à Saint-Porquier.

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