Description
Sur la partie amont des alluvions de l’Adour, située exclusivement en région Midi-Pyrénées, les alluvions grossières de l’Adour reposent sur les formations imperméables de l’Eocène et du Pliocène (molasses et argiles à galets), sauf dans le secteur au sud d’Ossun où elles reposent sur des formations imperméables allant de l’Albien au Maastrichtien (flyschs marneux, calcaires, gréseux ou ardoisiers).
Dans la partie aval, les alluvions de l’Adour reposent sur des alluvions anciennes peu perméables ou sur les Sables Fauves tortoniens perméables.
Le substratum peut être considéré comme imperméable voire semi-perméable par secteurs. Les terrasses alluviales sont de type « emboîté ».
Le réservoir est constitué par les alluvions grossières de l’Adour : sables et graviers quaternaires. En amont, l’épaisseur des alluvions peut être importante et atteindre 40 m d’épaisseur, et les caractéristiques hydrodynamiques sont bonnes.
Les nappes alluviales de l’Adour sont intensément exploitées pour l’usage agricole.
Dans la vallée du Gave de Pau, les nappes alluviales sont composées par des terrasses latérales (nappe de Denguin, nappe de Lons), situées en position haute, par rapport à la terrasse actuelle (Saligue) sur laquelle divague le Gave. Les terrasses latérales sont formées par une dizaine de mètres de sables, graviers et galets. L’épaisseur de cet aquifère ne dépasse généralement pas 10 m, mais les bonnes caractéristiques hydrodynamiques (T > 10-2 m/s) permettent d’escompter des débits unitaires élevés. Ces nappes alluviales sont exploitées de façon importante pour l’AEP , mais également pour l’agriculture et l’industrie.
Etat de la nappe d’eau souterraine
Retournez aux informations récentes : année hydrologique en cours.
Trouvez ci-dessous un historique des bilans des niveaux d’eaux souterraines :
- Etat en décembre 2017 (bilan au 08/01/2018) : Dans les parties médiane et aval de la nappe , les niveaux ont atteint l’étiage en octobre et sont repartis à la hausse dès le mois de novembre 2017 ; une hausse poursuivie en décembre. La hausse des niveaux s’est intensifiée à partir du 8 et 9 décembre. Dans la partie amont, par contre, les niveaux ont continué de baisser jusqu’à la fin du mois de novembre. Ils ont commencé à remonter uniquement à partir de la mi-décembre. Dans ce secteur, les niveaux sont très bas. Plus en aval, les niveaux sont plus proches de la moyenne (de modérément bas à modérément hauts).
- Etat en août 2017 (bilan au 06/09/2017) : La baisse des niveaux des nappes alluviales de l’Adour, entamée en mai, s’est poursuivie en août 2017. Depuis le mois de juin, cette baisse est cependant modérée et, ponctuellement, les niveaux peuvent se stabiliser à l’échelle d’un mois. C’est le cas dans la partie amont de la nappe alluviale de l’Adour pour ce mois d’août. Cela s’explique notamment par l’irrégulière répartition des précipitations estivales, qui permettent localement de fortes recharges ponctuelles (52 cm lors de la première semaine d’août pour l’amont de la vallée de l’Adour). En conséquence, les niveaux sont autour de la moyenne à modérément hauts dans ce secteur, une tendance qui s’est dessinée au début de l’année 2017 avant un mois de mai particulièrement sec. Seule exception, la partie centrale de la nappe de l’Adour, où les niveaux sont désormais bas.
- Etat en juillet 2017 (bilan au 07/08/2017) : La baisse des niveaux des nappes alluviales de l’Adour, entamée en mai, s’est poursuivie en juillet 2017. Après une forte baisse des niveaux au mois de mai, la baisse a été plus modérée en juin et juillet. Cela s’explique notamment par les fortes précipitations enregistrées fin juin, qui ont contribué à une recharge ponctuelle de la nappe , atteignant localement 35 cm. En conséquence, les niveaux sont autour de la moyenne à modérément hauts dans ce secteur, une tendance qui s’est dessinée au début de l’année 2017 avant un mois de mai particulièrement sec. A l’instar des mois précédents, les niveaux restent un peu plus bas dans la partie amont de la nappe de l’Adour.
- Etat en juin 2017 (bilan au 06/07/2017) : La baisse des niveaux des nappes , entamée en mai, s’est poursuivie en juin 2017. Le forte baisse du mois de mai avait fait basculer les niveaux, jusqu’alors plutôt modérément hauts depuis mars, vers des niveaux bas. La baisse a été plus limitée en juin, les niveaux sont désormais modérément bas. A l’instar des mois précédents, les niveaux restent plus bas dans la partie amont de la nappe de l’Adour.
- Etat en mai 2017 (bilan au 12/06/2017) : Les niveaux de la nappe alluviale de l’Adour sont en forte baisse en mai 2017, marquant la fin de la période de recharge et le début de la transition vers les basses eaux. Alors que les niveaux étaient, à l’échelle du système aquifère , autour de la moyenne à modérément hauts ces derniers mois, ils sont désormais bas. La situation est d’autant plus critique qu’on se rapproche de la partie amont du bassin : les niveaux y sont très bas alors qu’ils sont plus modérément bas dans la partie aval. Aucune information n’a pu être collectée pour la nappe du Gave de Pau pour ce mois de mai 2017.
- Etat en avril 2017 (bilan au 05/05/2017) : Les niveaux de ces nappes restent modérément hauts à hauts, une exception notable dans le bassin Adour-Garonne. Au sein de cette entité, les niveaux restent modérément bas dans la partie amont de la nappe de l’Adour, comme les mois précédents. Dans cette zone, les niveaux sont même repartis à la baisse, alors qu’ils restent en hausse ou se stabilisent plus en aval et dans la nappe du Gave de Pau.
- Etat en mars 2017 (bilan au 06/04/2017) : La dynamique piézométrique des nappes poursuit sa hausse entamée en début d’année 2017. Dans la partie amont de la nappe de l’Adour, les niveaux se sont plutôt stabilisés après la forte hausse de février. Les niveaux, autour de la moyenne en février, sont désormais modérément hauts, à l’exception de la partie la plus amont de la vallée de l’Adour, où ils restent modérément bas.
- Etat en février 2017 (bilan au 09/03/2017) : La dynamique piézométrique des nappes apparaît en hausse en ce début d’année 2017, après la stabilisation, voire la légère baisse de la fin d’année 2016. A l’exception de la partie amont de l’Adour, les nappes alluviales ont réagi aux précipitations de mi-janvier et début février, qui ont contribué à faire rapidement remonter les niveaux. En amont de l’Adour, la piézométrie, stable en janvier, est repartie plus nettement à la hausse en février, mais ce retard explique un niveau modérément bas. Dans l’ensemble, les niveaux sont cependant proches de la moyenne pour cette époque de l’année.
- Etat en décembre 2016 (bilan au 05/01/2017) : La dynamique piézométrique des nappes apparait stable en décembre et est même en légère baisse en amont de l’Adour, par rapport à novembre, qui a connu des pics de recharge en raison de précipitations de début de mois. Les nappes affichent des niveaux conformes, voire inférieurs à la normale.
- Etat en octobre 2016 (bilan au 07/11/2016) : La piézométrie s’est stabilisée au cours du mois d’octobre. Comme pour les autres systèmes, le maximum des basses eaux semble avoir été atteint. Les niveaux restent cependant à des valeurs proches de la normale voire supérieurs à la normale, marquant une année hydrologique plutôt favorable pour ces systèmes.
- Etat en août 2016 (bilan au 06/09/2016) : Le déficit pluviométrique du mois d’août s’est traduit par la baisse des niveaux d’eau, baisse restant assez légère par endroits. Ainsi, dans la continuité du mois précédent, les niveaux restent normaux à supérieurs à la normale.
- Etat en juillet 2016 (bilan au 05/08/2016) : Le nord des Pyrénées a connu une pluviométrie supérieure à la normale, se traduisant par une relative stabilité, avec toutefois une légère tendance à la baisse, des nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau. Les niveaux se retrouvent, dans la continuité du mois précédent, à des niveaux supérieurs à la normale.
- Etat en juin 2016 (bilan au 05/07/2016) : Les nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau apparaissent stables par rapport au mois de mai. Les niveaux piézométriques se retrouvent à des niveaux supérieurs à la normale.
- Etat en mai 2016 (bilan au 06/06/2016) : Les nappes alluviales apparaissent stables par rapport au mois d’avril. Toutefois, la dynamique observée depuis la fin du mois précédent correspond à une légère baisse des niveaux. Ces derniers se retrouvent à des niveaux normaux, voire inférieurs, à ceux observés habituellement à cette période de l’année.
- Etat en avril 2016 (bilan au 10/05/2016) : Les nappes ont amorcé une phase de légère baisse en avril 2016 à la faveur de précipitations légèrement inférieures à la normale. Les niveaux observés restent cependant supérieurs à ceux habituellement observables à cette période de l’année.
- Etat en mars 2016 (bilan au 05/04/2016) : Comme ailleurs, les niveaux ont connu une certaine stabilisation durant le mois de mars. Du fait d’une recharge favorable de début d’année et d’un maintien des niveaux, les nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau présentent des hauteurs d’eau supérieures à la normale.
- Etat en février 2016 (bilan au 07/03/2016) : La pluviométrie de ce début d’année a engendré une hausse généralisée des niveaux piézométriques depuis janvier. En février, les nappes sont à des niveaux légèrement supérieurs à la normale.
- Etat en décembre 2015 (bilan au 07/01/2016) : Ces nappes connaissent une situation plus contrastée que les autres systèmes aquifères . Certains indicateurs, comme celui de Peyta (65) indiquent des niveaux très inférieurs à la normale, tandis que ceux de Lafitole et de Tarsac affichent des niveaux conformes à la normale. Le piézomètre de Tarsac (32) a même connu un pic de recharge à la fin de mois de décembre, mais ce phénomène semble très localisé. Globalement, la dynamique piézométrique est restée stable sur tout le mois de décembre, et comme ailleurs, le processus de recharge n’a pas encore été amorcé, faute de précipitations.
- Etat en octobre 2015 (bilan au 09/11/2015) : Dans la continuité des mois précédents, les niveaux piézométriques observés sont toujours supérieurs à la normale. La tendance nette à la stabilisation indique que le maximum d’étiage est atteint. Ces aquifères auront donc bénéficié d’une bonne intensité de recharge au cours de l’année hydrologique 2014-2015, de l’ordre d’une période de retour quinquennale humide.
- Etat en août 2015 (bilan au 04/09/2015) : Après la phase de tarissement observée au mois de juillet, les aquifères alluviaux de l’Adour ont bénéficié d’un épisode de recharge, provoqué par les pluies orageuses estivales. Cette recharge reste relativement amortie en intensité, mais permet de soutenir les niveaux à des valeurs supérieures à la normale pour cette période de l’année.
- Etat en juillet 2015 (bilan au 31/07/2015) : Le tarissement lent se poursuit également dans la nappe alluviale de l’Adour, mais, comme pour la Garonne, l’intensité du déstockage est faible et les niveaux piézométriques évoluent peu. Les niveaux sont toujours globalement proches de la normale pour cette période de l’année.
- Etat en juin 2015 (bilan au 03/07/2015) : Comme pour les autres aquifères du bassin Adour-Garonne, ces nappes connaissent une phase de tarissement lente depuis le mois de mars. Un petit pic de recharge a été observé à la mi-juin sur certains piézomètres. La bonne recharge hivernale a permis de soutenir les stocks et les niveaux restent aujourd’hui proches de la normale pour cette période de l’année.
- Etat en mai 2015 (bilan au 08/06/2015) : Un petit épisode de recharge a été observé sur l’aquifère alluvial de l’Adour au début du mois de mai. Il a ensuite été relayé par une phase de tarissement lente et continue. Cette opération nulle laisse les niveaux piézométriques à un niveau très proche de celui observé au mois d’avril, avec des valeurs supérieures à la normale pour un mois de mai.
- Etat en avril 2015 (bilan au 06/05/2015) : Plusieurs séquences de recharges importantes sont survenues sur cet aquifère depuis le début de l’année. Un nouvel épisode de recharge, peu intense, s’est produit à la fin du mois d’avril. Les niveaux piézométriques sont soutenus par ces phases de recharges successives et restent toujours supérieurs à la normale observée pour cette période de l’année.
- Etat en mars 2015 (bilan au 07/04/2015) : Plusieurs séquences de recharges importantes sont survenues sur cet aquifère depuis le début de l’année. Cette dynamique s’est poursuivie au cours du mois de mars, avec des pics de recharge importants, survenus fin février - début mars. Une phase de tarissement s’est ensuite engagée, mais un nouveau ressaut de recharge, de plus faible intensité, est survenue en fin de mois. Les niveaux piézométriques sont soutenus par ces phases de recharge successives et restent supérieurs à la normale observée pour cette période de l’année.
- Etat en janvier-février 2015 (bilan au 06/03/2015) : Dans la vallée de l’Adour, les épisodes pluvieux intenses et continus survenus depuis le mois de janvier ont impacté plus fortement les nappes alluviales. Une dynamique de recharge franche et significative est observée depuis le début du mois de février, amenant les niveaux piézométriques à des valeurs supérieures à la normale. Une surveillance accrue est déclenchée pour les inondations par remontée de nappes .
- Etat en novembre-décembre 2014 (bilan au 07/01/2015) : Comme pour les nappes alluviales de la Garonne amont, les aquifères alluviaux de l’Adour et du Gave de Pau ont connu leur maximum d’étiage souterrain à la mi-novembre 2014. Depuis, des petits pics de recharge ont été observés, mais semblent localisés et peu efficaces. Les niveaux sont actuellement encore en baisse ou en phase de stabilisation, à des valeurs proches de la normale pour un mois de décembre.
- Etat en octobre 2014 (bilan au 03/11/2014) : Comme pour les autres systèmes, la dynamique piézométrique est à la stabilisation des niveaux, au cours du mois d’octobre 2014. Là-encore, le maximum des basses eaux semble avoir été atteint, avec des valeurs globalement supérieures à la normale. Pour cet aquifère , la recharge printanière a généré des niveaux piézométriques élevés d’une période de retour comprise entre 10 et 20 ans et les niveaux d’étiage s’inscrivent dans des années humides de période de retour comprise entre 5 et 10 ans.
- Etat en août 2014 (bilan au 09/09/2014) : Comme pour le mois de juillet, l’ensemble des points de suivi indique une stabilisation générale des niveaux de la nappe , au cours du mois d’août. Comme ailleurs dans le bassin , il est possible que les niveaux d’étiage se stabilisent à ces valeurs, qui restent toujours supérieures (à très supérieures) aux normales observées pour un mois d’août. Sur certains points, un léger pic de recharge a même été observé au début du mois d’août, traduisant la réactivité du système aux pluies estivales.
Ce système a lui aussi été très bien rechargé par les pluies hivernales et automnales. A l’image des autres systèmes aquifères du bassin , l’année hydrologique 2013-2014 s’inscrit dans un cycle humide pour cet aquifère alluvial.
- Etat en juillet 2014 (bilan au 01/08/2014) : L’ensemble des points de suivi indique une stabilisation générale des niveaux de la nappe alluviale de l’Adour et des Gaves de Pau au cours du mois de juillet. Il est probable que le tarissement se poursuive encore très lentement durant les mois d’août et de septembre. Ce système ayant été très bien rechargé par les pluies hivernales et automnales, les niveaux restent toujours supérieurs à la normale pour cette période de l’année. A l’image des autres systèmes aquifères du bassin , l’année hydrologique 2013-2014 s’inscrit dans un cycle humide pour cet aquifère alluviale.
- Etat en juin 2014 (bilan au 07/07/2014) : La vidange des nappes alluviales de l’Adour et des Gave de Pau s’est également poursuivie au cours du mois de juin, faisant ainsi passer les niveaux à des valeurs supérieurs à la normale au cours du mois de mai, à des valeurs normales à la fin juin. Ce système a été très bien rechargé par les pluies hivernales et automnales, puis une phase de tarissement soutenu a été engagée depuis le mois d’avril.
- Etat en mai 2014 (bilan au 04/06/2014) : Les séquences de pluies d’avril ont permis de générer un nouvel épisode de recharge début avril. Depuis, les niveaux sont à la baisse générale avec des cinétiques lentes. De ce fait, les niveaux restent supérieurs aux niveaux habituellement observés au mois de mai. Les grands pics de recharge observés fin janvier dans ce secteur semblent constituer les maximums des hautes eaux pour cette année hydrologique.
- Etat en avril 2014 (bilan au 11/05/2014) : Les séquences de pluies d’avril ont permis de générer un nouvel épisode de recharge début avril. Depuis, les niveaux sont à la baisse générale avec des cinétiques lentes. De ce fait, les niveaux restent supérieurs à normaux pour cette période de l’année. Les grands pics de recharge observés fin janvier dans ce secteur semblent constituer les maximums des hautes eaux pour cette année hydrologique.
- Etat en mars 2014 (bilan au 07/04/2014) : Comme dans les autres systèmes alluviaux, les séquences de pluies importantes du mois de février ont provoqué un épisode de recharge amenant les niveaux piézométriques à des valeurs supérieures à très supérieures à la normale. L’intensité des pics de recharge, observés au début du mois de mars, est d’intensité variable en fonction des secteurs. Ces hautes eaux ont été suivies d’une dynamique de tarissement au cours du mois de mars, puis d’une phase de stabilisation.
Dans certains secteurs, les épisodes de recharge des mois de février et mars présentent des périodes de retour de plus de 10 ans humides. Dans d’autres secteurs, la période de retour est située entre 2,5 et 10 ans humides.
- Etat en février 2014 (bilan au 05/03/2014) : Comme dans les autres systèmes alluviaux, les séquences de pluies importantes survenues à la fin du mois de janvier ont provoqué un épisode de recharge amenant les niveaux piézométriques à des valeurs très supérieures à la normale. Depuis le début du mois de février, la tendance est à la stabilisation des niveaux.
- Etat en décembre 2013 (bilan au 08/01/2014) : Les pluies automnales ont permis de recharger les aquifères alluviaux de l’Adour et du Gave de Pau, avec un pic des hautes eaux observé à la fin du mois de novembre sur l’ensemble des piézomètres suivis. Depuis, une phase de tarissement est engagée et se poursuit encore en ce début d’année. Les niveaux piézométriques sont moyens à supérieurs à la normale.
- Etat en octobre 2013 (bilan au 05/11/13) : Les niveaux des nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau sont en phase de stabilisation depuis le mois d’août, avec des valeurs supérieures à la normale pour cette période de l’année. Ces aquifères semblent donc avoir atteint leur maximum d’étiage au cours du mois d’octobre. Pour le moment, aucune phase de recharge n’est encore observée, mais les séquences de pluies de ces derniers jours pourraient amorcer cette dynamique.
- Etat en août 2013 (bilan au 02/09/2013) : La situation des nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau est très similaire à celle des autres nappes alluviales. Les niveaux sont toujours supérieurs à la moyenne et en phase de tarissement constant depuis la fin du mois de juin.
- Etat en juillet 2013 (bilan au 01/08/2013) : Alors que le mois précédent, les indicateurs de suivi montraient une situation contrastée, avec des épisodes de recharge importante à la mi-juin, le mois de juillet se caractérise par une situation plus homogène. Comme ailleurs, depuis les épisodes de recharge de juin, une phase de tarissement continue et lente s’est installée sur les aquifères de l’Adour et de du Gave de Pau. Les niveaux sont donc maintenant supérieurs à la normale, au lieu de « très supérieurs » au mois de juin. La situation des stocks souterrains est donc toujours très favorable sur ces aquifères et l’atteinte des plus basses eaux devrait être tardive.
- Etat en avril 2013 (bilan au 06/05/2013) : Alors qu’un début de tarissement était observé à la fin du mois de mars, de nouvelles séquences de pluie sont venues recharger les aquifères alluviaux de l’Adour et du Gave de Pau, amenant les niveaux à des valeurs très supérieures à la normale. L’intensité de cette recharge était légèrement moins importante qu’en février, ce qui a permis d’éviter de nouvelles inondations par remontée de nappe . Les précipitations s’étant ralenties depuis la fin du mois d’avril, les niveaux piézométriques entament maintenant une phase de stabilisation.
- Etat en mars 2013 (bilan au 04/04/2013) : Au mois de février, les niveaux de ces nappes alluviales étaient supérieurs à très supérieurs à la normale pour cette époque de l’année. Le pic des plus hautes eaux a été observé vers la mi-février avec une intensité d’une période de retour d’au moins 15 ans. Des phénomènes d’inondations par remontée de nappe sont d’ailleurs survenus sur de nombreux secteurs de la grande plaine alluviale de Tarbes et 4 communes ont demandé la reconnaissance de catastrophe naturelle d’inondation par remontée de nappe . Les dégâts ont uniquement concernés des habitations avec une cave ou un sous-sol. Depuis la mi-février une réelle dynamique de baisse des niveaux a été observée, amenant la piézométrie à des valeurs jugées « normales » pour cette époque de l’année. Un début de tarissement a été engagé mais pourrait être enrayé par de nouvelles séquences de pluie.
- Etat en février 2013 (bilan au 06/03/2013) : La nappe de l’Adour n’a pas connu une sécheresse souterraine aussi sévère que les alluvions de la Garonne en 2012. Aussi, les pluies intenses et continues de ces dernières semaines ont permis d’amorcer une recharge rapide et efficace depuis le début du mois de janvier. Les niveaux sont actuellement supérieurs à très supérieurs à la normale pour cette époque de l’année. Alors que plusieurs points indiquent une stabilisation des niveaux, d’autres poursuivent une hausse lente. Dans certains secteurs, des inondations par remontée de nappe ont même été observées.
- Etat en décembre 2012 (bilan au 08/01/13) : La situation est globalement plus favorable dans les alluvions de l’Adour et du Gave de Pau que dans le système alluvial de la Garonne. Les niveaux sont dans la moyenne et même supérieurs à la normale observée habituellement à cette période de l’année. Néanmoins, la dynamique de recharge ne parait pas clairement établie, puisque les chroniques observées sont à la stabilisation ou à la baisse sur la 1re moitié du mois de décembre.