Archives - Nappes alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne

Description

Les alluvions récentes étalées dans les principales vallées constituent des aquifères   d’importance variable, selon la qualité des matériaux et l’étendue des réservoirs, souvent subdivisés par des intercalations argileuses.

Sur les rives de la Garonne et dans la basse vallée de la Dordogne, les sables et graviers assez bien développés constituent des réservoirs aquifères   très exploitables.

Les terrasses d’alluvions anciennes de la Garonne, constituées de sables, graviers et argiles sont parsemées de nombreux puits domestiques aux productions moyennes à médiocres.

Ces nappes   alluviales sont peu sollicitées par les ouvrages d’exploitation pour l’alimentation en eau potable   et sont sensibles aux variations saisonnières de la pluviométrie.

Etat de la nappe   d’eau souterraine

Retournez aux informations récentes : année hydrologique en cours.

Trouvez ci-dessous un historique des bilans des niveaux d’eaux souterraines :

  • Etat en décembre 2017 (bilan au 08/01/2018) : Les niveaux piézométriques de la nappe   sont globalement repartis à la hausse en décembre 2017, alors qu’ils étaient encore stables, voire à la baisse dans certains secteurs, en novembre et jusqu’à début décembre. La seule exception concerne la partie la plus amont de la nappe   alluviale de la Garonne aval, où les niveaux restent stables. Ailleurs, la recharge s’est amorcée entre le 7 et le 12 décembre. Elle est particulièrement marquée sur la partie la plus aval de la nappe   alluviale de la Garonne. Globalement, en ce mois de décembre, les niveaux restent modérément bas à proches de la moyenne, pour ces nappes   alluviales, une dynamique proche de celle des mois précédents. La seule exception concerne la partie centrale de la nappe   alluviale de la Garonne aval où les niveaux sont bas.
  • Etat en août 2017 (bilan au 06/09/2017) : Les niveaux piézométriques sont partout en baisse. Les points de suivi de la nappe   alluviale de la Garonne en amont de la confluence avec le Dropt montrent une plus forte réactivité aux événements pluvieux estivaux qui se sont succédés depuis fin juin. Globalement, en ce mois d’août, les niveaux restent modérément bas à proches de la moyenne, pour ces nappes   alluviales, une dynamique proche de celle des mois précédents.
  • Etat en juillet 2017 (bilan au 07/08/2017) : Les niveaux piézométriques sont partout en baisse en juin 2017. Pourtant, la nappe   alluviale dans la vallée de la Garonne aval s’est montrée très réactive aux précipitations de fin juin, la recharge atteignant localement 30 à 80 cm. Globalement, en ce mois de juillet, les niveaux restent modérément bas, voire relativement proches de la moyenne ; une dynamique proche de celle des mois précédents.
  • Etat en juin 2017 (bilan au 06/07/2017) : Les niveaux piézométriques sont majoritairement en baisse en juin 2017. Il reste un secteur où les niveaux remontent (partie lot-et-garonnaise de la vallée de la Garonne), mais la dynamique de variation piézométrique   y est habituellement lente. Globalement, sur ces nappes   alluviales, les niveaux restent modérément bas en ce mois de juin, à l’instar des mois précédents.
  • Etat en mai 2017 (bilan au 12/06/2017) : Les niveaux piézométriques des nappes   alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne ont connu des évolutions contrastées suivant les secteurs, indiquant que la phase de transition hautes eaux - basses eaux se poursuit. Les secteurs où les niveaux remontent (Dordogne et partie lot-et-garonnaise de la vallée de la Garonne) sont ceux qui ont été les plus sensibles aux épisodes pluvieux, notamment celui de la 3e semaine du mois de mai. Dans ces zones, les niveaux s’approchent même de la moyenne pour cette période de l’année. Globalement, sur ces nappes   alluviales, ils restent modérément bas en ce mois de mai.
  • Etat en avril 2017 (bilan au 05/05/2017) : Les niveaux piézométriques ont connu des évolutions contrastées suivant les secteurs, indiquant un ralentissement de la recharge entamée au début de l’année 2017. Les niveaux, proches de la moyenne grâce à une forte pluviométrie en mars, redeviennent modérément bas en avril.
  • Etat en mars 2017 (bilan au 06/04/2017) : Les niveaux piézométriques continuent de voir leur niveau augmenter, une hausse entamée au début de l’année 2017. Les niveaux, modérément bas en février, sont désormais proches de la moyenne, aussi bien pour la nappe   alluviale Garonne aval que pour celle de la Dordogne. La seule exception concerna la partie la plus amont de la nappe   alluviale de la Garonne, dans le Lot-et-Garonne, où les niveaux restent modérément bas.
  • Etat en février 2017 (bilan au 09/03/2017) : Les niveaux piézométriques sont en augmentation sur les deux premiers mois de l’année 2017, indiquant une recharge plus marquée qu’en fin d’année 2016. Les niveaux atteints restent cependant modérément bas, aussi bien pour la nappe   alluviale Garonne aval que pour celle de la Dordogne.
  • Etat en décembre 2016 (bilan au 05/01/2017) : Les niveaux piézométriques sont en très légère augmentation, depuis la phase d’étiage atteinte globalement en octobre. Du fait d’une pluviométrie faible et d’une fin d’automne particulièrement clémente sur le plan climatique, les niveaux en décembre sont apparus stables pour les nappes   alluviales de la Garonne aval, malgré des épisodes pluvieux survenus fin décembre, mais dont le faible cumul ne permet pas une recharge conséquente. Les niveaux atteints sont inférieurs à la normale. Ces mêmes épisodes pluvieux se sont, par contre, traduits par une hausse des niveaux sur les nappes   alluviales de la Dordogne, en toute fin de mois, qui apparaissent supérieurs à la normale.
  • Etat en octobre 2016 (bilan au 07/11/2016) : Les niveaux piézométriques se sont dans l’ensemble stabilisés suite à de petits épisodes de recharge au cours des mois de septembre puis octobre ; la phase d’étiage ayant été atteinte mi-septembre à début octobre selon les endroits. Une exception est faite sur la nappe   alluviale de la Dordogne où la phase de tarissement semble se poursuivre. Les niveaux atteints restent, dans la continuité des mois précédents, à des hauteurs proches de la normale voire supérieures.
  • Etat en août 2016 (bilan au 06/09/2016) : En raison d’un déficit pluviométrique durant le mois d’août, les niveaux piézométriques ont continué de baisser par rapport au mois de juillet. Toutefois, à l’instar du mois précédent, les hauteurs d’eau atteintes restent normales voire même pour certaines supérieures à celles constatées généralement à cette période de l’année.
  • Etat en juillet 2016 (bilan au 05/08/2016) : Les niveaux piézométriques sont en baisse par rapport au mois précédent, en raison d’un déficit pluviométrique durant le mois de juillet. Les hauteurs d’eau atteintes restent cependant globalement supérieures à la normale.
  • Etat en juin 2016 (bilan au 05/07/2016) : Les niveaux piézométriques apparaissent stables par rapport au mois précédent à la faveur des quelques précipitations du mois de juin. Cette stabilisation permet de constater que les hauteurs d’eau atteintes sont supérieures à celles observables généralement à cette période de l’année.
  • Etat en mai 2016 (bilan au 06/06/2016) : Les niveaux piézométriques apparaissent stables par rapport au mois précédent. A la faveur d’une pluviométrie de printemps favorable, les niveaux d’eau sont globalement supérieurs à la normale à cette période de l’année.
  • Etat en avril 2016 (bilan au 10/05/2016) : Dans la continuité de la dynamique engagée au mois précédent, les niveaux se sont stabilisés en avril 2016 à la faveur d’une pluviométrie légèrement favorable. Les nappes   se retrouvent à des niveaux globalement supérieurs à la normale à cette période de l’année.
  • Etat en mars 2016 (bilan au 05/04/2016) : Après un début d’année 2016 favorable à la recharge, les niveaux des nappes   se sont stabilisés en mars à la faveur d’une pluviométrie tout juste excédentaire. Les nappes   se retrouvent à des niveaux normaux voire légèrement supérieurs à la normale à cette période de l’année.
  • Etat en février 2016 (bilan au 07/03/2016) : Les épisodes pluvieux de début d’année 2016 ont permis de compenser le déficit de fin d’année 2015. La bonne recharge générale s’est manifestée par une hausse des niveaux qui sont à l’heure actuelle de retour à la normale.
  • Etat en décembre 2015 (bilan au 07/01/2016) : Le maximum d’étiage atteint au cours du mois d’octobre s’est prolongé au cours du mois de décembre 2015. Les niveaux, très stables depuis novembre, présentent des niveaux inférieurs à la normale, du fait d’une pluviométrie faible et d’une fin d’automne particulièrement clémente sur le plan climatique. Des précipitations survenues fin décembre pourraient annoncer le début d’une séquence de recharge.
  • Etat en octobre 2015 (bilan au 09/11/2015) : Les niveaux piézométriques semblent bien stabilisés au cours du mois d’octobre. Le maximum d’étiage semble avoir été atteint, avec des niveaux piézométriques proches de la normale ou légèrement inférieurs. L’année hydrologique 2014-2015 peut être considérée comme une année « moyenne » en termes de recharge et de niveaux.
  • Etat en août 2015 (bilan au 04/09/2015) : Les niveaux piézométriques continuent leur baisse lente et continue, dans la même dynamique que celle des mois de juin et de juillet. Dans le Lot-et-Garonne, les pluies orageuses ont impacté les niveaux piézométriques, qui ont connu un petit ressaut de recharge dans la seconde quinzaine d’août, permettant de soutenir localement les niveaux. Les niveaux restent néanmoins globalement inférieurs à la normale pour cette période de l’année, sans pour autant atteindre des niveaux exceptionnellement bas. Le maximum d’étiage devrait être atteint dans le courant du mois de septembre.
  • Etat en juillet 2015 (bilan au 31/07/2015) : Les niveaux piézométriques continuent leur baisse lente et continue, dans la même dynamique que celle du mois de juin. Les niveaux sont globalement inférieurs à la normale pour cette période de l’année, sans pour autant atteindre des niveaux exceptionnellement bas. Le maximum d’étiage devrait être atteint dans le courant du mois de septembre.
  • Etat en juin 2015 (bilan au 03/07/2015) : Au cours du mois, les niveaux piézométriques ont globalement continué à baisser. Ce tarissement est lent et continu depuis le début du mois de mai. Un léger pic de recharge est observé localement, mais n’a que peu d’influence sur la reconstitution des stocks. Les niveaux atteignent maintenant des valeurs normales à inférieures à la normale pour cette période de l’année.
  • Etat en mai 2015 (bilan au 08/06/2015) : La situation a globalement peu évolué par rapport au mois d’avril 2015. La tendance globale est toujours à la stabilisation des niveaux, malgré quelques pics de recharges observés localement au début du mois de mai. Les niveaux sont toujours proches de la normale calculée à cette période de l’année. Seul le piézomètre situé en Dordogne présente des niveaux très inférieurs à la normale. L’aquifère   semble amorcer tranquillement une phase globale de tarissement.
  • Etat en avril 2015 (bilan au 06/05/2015) : Le mois d’avril est caractérisé par une phase de stabilisation continue sur ces aquifères   alluviaux. Dans le Lot-et-Garonne, un léger tarissement a pu se poursuivre localement, amenant l’ensemble des niveaux piézométriques à des valeurs proches de la normale pour cette période de l’année.
  • Etat en mars 2015 (bilan au 07/04/2015) : Les amorces de recharge entamées depuis le début de l’année se sont poursuivies en mars, de manière plus intense, avec des maximum de hautes eaux atteints début à mi-mars, selon les secteurs. Selon les piézomètres, ce pic de recharge a évolué en tarissement ou a été suivi d’une phase de stabilisation. Les valeurs de niveaux sont assez contrastées, allant de valeurs inférieures à la normale à des hauteurs supérieures à la normale pour un mois de mars.
  • Etat en janvier-février 2015 (bilan au 06/03/2015) : Les séries d’évènements pluvieux de ces dernières semaines ont provoqué une dynamique de recharge. La hausse des niveaux piézométriques a débuté depuis fin janvier et s’est globalement poursuivie, par phases successives, pendant le mois de février. Certains piézomètres n’ont pas bénéficié de ces infiltrations et continuent à montrer une stabilisation des niveaux. La recharge hivernale est donc plutôt tardive pour cette année hydrologique 2014-2015, mais les niveaux restent dans la moyenne des valeurs habituellement observées à cette période de l’année.
  • Etat en novembre-décembre 2014 (bilan au 07/01/2015) : En ce début d’année, les niveaux piézométriques des nappes   alluviales de la Garonne sont globalement stables. De petits épisodes de recharge locaux ont été observés dans le courant des mois de novembre et décembre. Les niveaux sont généralement encore supérieurs à la moyenne, par effet mémoire de l’année hydrologique précédente (2013-2014) particulièrement humide.
  • Etat en octobre 2014 (bilan au 03/11/2014) : Les niveaux connaissent un tarissement lent et continu depuis le début du mois de mars. Au cours du mois d’octobre, les niveaux piézométriques sont toujours stables et globalement supérieurs à la moyenne pour cette période de l’année. Les niveaux aquifères   semblent maintenant avoir atteint leur maximum d’étiage, avec des niveaux observés relativement élevés, qui confirment le caractère « humide » de l’année hydrologique 2013-2014.
  • Etat en août 2014 (bilan au 09/09/2014) : Les niveaux connaissent un tarissement lent et continu depuis le début du mois de mars. Le mois d’août est caractérisé par une stabilisation globale des niveaux piézométriques, avec des valeurs de niveaux toujours supérieures à très supérieures à la normale pour cette période de l’année.
    Ainsi, alors que les niveaux aquifères   s’approchent de leur maximum d’étiage, les niveaux observés confirment que l’année hydrologique 2013-2014 est humide, avec une période de retour comprise entre 5 et 10 ans.
  • Etat en juillet 2014 (bilan au 01/08/2014) : Les niveaux connaissent un tarissement lent et continu depuis le début du mois de mars. Le mois de juillet est identique au mois de juin et reste dans cette continuité avec une dynamique de baisse très lente des niveaux piézométriques. Une phase de stabilisation est également toujours visible sur la plupart des ouvrages.
    Les niveaux sont toujours supérieurs à la normale dans cet aquifère   alluviale, il est fort probable que les niveaux des plus basses eaux souterraines de cette année hydrologique 2013-2014 soient encore très favorables, à l’image de ce qui a été observé l’année dernière.
  • Etat en juin 2014 (bilan au 07/07/2014) : Les niveaux connaissent un tarissement lent et continu depuis le début du mois de mars. Le mois de juin reste dans cette continuité avec une dynamique de baisse très lente des niveaux piézométriques. Une phase de stabilisation est par ailleurs bien amorcée sur la plupart des ouvrages. Cette tendance laisse entrevoir une fin du tarissement dans les prochaines semaines avec l’atteinte du maximum d’étiage. Les niveaux étant toujours supérieurs à la normale dans cet aquifère   alluviale, il est fort probable que les niveaux des plus basses eaux souterraines de cette année hydrologique 2013-2014 soient encore très favorables, à l’image de ce qui a été observé l’année dernière.
    A noter que les petites séquences de pluie du mois de juin ont pu provoquer localement des petits pics de recharge. Ceux-ci ont faiblement modifié la dynamique globale des systèmes.
  • Etat en mai 2014 (bilan au 04/06/2014) : Les niveaux connaissent un tarissement lent et continu depuis le début du mois de mars. La dynamique des niveaux piézométriques du mois de mai reste très semblable à celle du mois d’avril. Le tarissement reste très lent et tend même à la stabilisation sur l’ensemble des ouvrages suivis. De ce fait, les niveaux restent toujours très supérieurs à la normale pour cette période de l’année. Plus les semaines passent, plus il est probable que le pic de recharge de début mars constitue le maximum des hautes eaux de l’année hydrologique 2013-2014.
  • Etat en avril 2014 (bilan au 11/05/2014) : Les niveaux connaissent un tarissement lent et continu depuis le début du mois de mars. La dynamique des niveaux piézométriques du mois d’avril s’inscrit dans cette tendance globale. La vitesse de baisse des niveaux étant assez faible, les niveaux restent toujours supérieurs à très supérieurs à la normale pour cette période de l’année. Il est possible que le pic de recharge de début mars constitue le maximum des hautes eaux de l’année hydrologique 2013-2014. Néanmoins, de nouveaux épisodes de recharge sont encore possibles d’ici la fin du printemps.
  • Etat en mars 2014 (bilan au 07/04/2014) : Dans la continuité du mois de février, la dynamique de recharge s’est poursuivie, pour atteindre un maximum des hautes eaux au début du mois de mars. Depuis, un tarissement lent et peu intense s’est amorcé, permettant un maintien des niveaux à des valeurs toujours très supérieures à la normale pour cette période de l’année. Des nouvelles séquences de pluies printanières seraient propices à la génération de nouveaux pics de recharge. Globalement, depuis le début de l’automne, l’intensité de la recharge est importante et présente une période de retour supérieure à 10 ans humides.
  • Etat en février 2014 (bilan au 05/03/2014) : Les séquences pluviométriques engagées depuis la fin du mois de janvier ont permis d’amorcer un épisode de recharge important et continu. Les niveaux ont donc atteint, à la fin du mois de février, des valeurs très supérieures à la normale. Le pic des plus hautes eaux semble avoir été atteint en début de mois et la tendance est maintenant à la stabilisation.
  • Etat en décembre 2013 (bilan au 08/01/2014) : En ce début d’année, les niveaux piézométriques sont très supérieurs à la normale et la tendance globale est à la stabilisation des niveaux. Un début de recharge amorcé depuis le début du mois de janvier est observé sur plusieurs piézomètres. Dans certains secteurs, les pluies d’octobre ont permis de générer un épisode de moyenne intensité à la mi-novembre, suivi ensuite d’une période de tarissement. Cependant, ce phénomène n’est pas généralisé.
  • Etat en octobre 2013 (bilan au 05/11/13) : La phase de tarissement engagée depuis cet été semble arriver à son terme, avec une phase de stabilisation de l’ensemble des niveaux observés sur l’aquifère   alluvial de la Garonne aval et de la Dordogne. Cette tendance est déjà observée depuis le mois de septembre sur certains points. Dans l’ensemble, les niveaux restent supérieurs à très supérieurs à la normale pour cette période de l’année. Cela confirme que la recharge de forte intensité du 1er semestre 2013 a permis de soutenir considérablement les niveaux d’étiage. Si les séquences de pluie des derniers jours se maintiennent, il est fort probable qu’une nouvelle séquence de recharge, d’intensité plus ou moins importante, survienne rapidement.
  • Etat en août 2013 (bilan au 02/09/13) : La phase de tarissement engagée depuis le mois de juillet s’est poursuivie au cours du mois d’août, sans apparition de nouveaux pics de recharge. La recharge ayant été de forte intensité, avec des derniers épisodes tardifs en juin et en juillet, les niveaux sont toujours supérieurs à la normale pour cette saison. Le maximum des plus basses eaux sera sans doute atteint d’ici le mois d’octobre, mais les niveaux resteront probablement supérieurs à la normale avant la survenue des nouvelles recharges d’automne.
  • Etat en juillet 2013 (bilan au 01/08/13) : Depuis la fin du mois de juin, la sécheresse climatique a permis d’entamer une phase de tarissement continue et importante. Cependant, quelques ouvrages ont connu des pics de recharge à la fin du mois de juillet, suite à des pluies orageuses de forte intensité. La baisse des niveaux est donc effective sur ces nappes   alluviales, mais restent pour le moment toujours supérieurs à la normale, pour cette époque de l’année.
  • Etat en avril 2013 (bilan au 06/05/13) : La situation a finalement peu évolué depuis le mois de mars sur les aquifères   alluviaux de la Garonne aval et de la Dordogne. Les petites séquences de pluies entrecoupées de jours secs ont permis de maintenir les niveaux stables durant le mois d’avril. Aussi, les niveaux sont toujours supérieurs à la normale sur ces systèmes et la phase de tarissement n’a pas encore débuté.
  • Etat en mars 2013 (bilan au 04/04/13) : Dans la partie aval des alluvions de la Garonne et de la Dordogne, la recharge a été rapide et continue, amenant les niveaux piézométriques à des valeurs supérieures à la normale au mois de février, où le pic des plus hautes eaux a été observé. Depuis le début du mois de mars, la dynamique des niveaux souterrains est à la stabilisation. Les niveaux sont donc toujours très supérieurs à la normale, mais devraient bientôt entamer une première phase de tarissement.
  • Etat en février 2013 (bilan au 06/03/13) : Les précipitations intenses et continues survenues depuis les deux derniers mois ont été largement profitables à l’infiltration et donc à la recharge des aquifères   superficiels des nappes   alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne. La recharge a été rapide et continue amenant ainsi les niveaux piézométriques à des valeurs supérieures à la normale pour cette époque de l’année. La dynamique d’évolution des niveaux reste à la hausse, mais devrait rapidement se stabiliser en cas de poursuite du ralentissement des précipitations.
  • Etat en décembre 2012 (bilan au 08/01/13) : Un début de recharge semble s’être amorcé sur les aquifères   alluviaux de la Garonne aval et de la Dordogne. Les niveaux montrent tous une tendance à la hausse, avec cependant des valeurs encore inférieures à la normale pour cette période de l’année. Suite à l’étiage sévère et durable de l’année hydrologique 2011-2012, les pluies de ces dernières semaines n’ont permis qu’un léger ressaut des niveaux, laissant apparaître un début de recharge tardif par rapport aux années précédentes. Si les précipitations se maintiennent dans les prochaines semaines, la reconstitution des stocks sera confirmée et les niveaux pourront reprendre des valeurs normales.

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