Description
Les séries calcaires, déposées au Jurassique moyen (Dogger) et supérieur (Malm) sur une grande partie du bassin Adour-Garonne, affleurent dans le nord du bassin Adour-Garonne, sur la moitié nord du département de la Charente, mais également dans les Causses du Quercy (Lot) et les Grands Causses (Aveyron). Ces niveaux s’enfoncent en direction du sud-ouest sous les dépôts du Crétacé et du Tertiaire. L’épaisseur de cette formation varie de 200 à 300 m en fonction des secteurs.
Ces calcaires sont fréquemment karstifiés et renferment des aquifères de grande extension qui reposent sur les marnes du Toarcien. Il s’agit en fait d’aquifères multicouches, séparés par des formations perméables à semi-perméables.
Ces aquifères karstiques , localement très productifs, sont intensément exploités pour l’usage AEP , mais également agricole dans le secteur charentais.
Etat de la nappe d’eau souterraine
Vous trouverez ci-dessous les bilans des niveaux d’eaux souterraines, établi chaque mois, pour le Bulletin de Surveillance Hydrologique.
- Etat en octobre 2023
IPS Les niveaux se répartissent entre bas (3 indicateurs), modérément bas (3 indicateurs) et modérément hauts (2 indicateurs). A l’échelle de l’Indicateur Global, l’IPS moyen est désormais modérément bas.
Evolution des niveaux moyens mensuels Les 8 indicateurs ponctuels se répartissent également entre niveaux stables, au sud de l’ensemble aquifère (Grands Causses et sud des Causses du Quercy), et niveaux orientés à la hausse, au nord (Charentes et nord des Causses du Quercy).
Evolution de l’IPS Si l’IPS reste stable pour 4 des 8 indicateurs ponctuels, il augmente d’une classe pour 3 autres (2 en Charentes et le Lantouy, 12, est Cahors) et même de 3 classes pour le Blagour (46, nord Souillac), où il passe de bas à modérément haut, évolution la plus remarquable à l’échelle du bassin . La conséquence de ces évolutions est le changement de classe de l’IPS moyen, passé de bas à modérément bas.
Année de référence Octobre 2011
Sectorisation des comportements Concernant l’IPS ou son évolution, on ne constate pas de sectorisation particulière, à part peut-être les Grands Causses dans une situation un peu plus défavorable. C’est par contre l’évolution des niveaux moyens mensuels qui est très différente entre le nord et le sud. Si les sources des Causses sont aussi réactives que les piézomètres charentais, les précipitations sont arrivées un peu plus tardivement et l’amplitude des variations est nettement moindre : autour d’1 m pour les sources, pouvant dépasser les 20 m pendant ce mois d’octobre dans les Charentes.
En résumé Les précipitations d’octobre ont contribué à améliorer nettement la situation des aquifères du Jurassique. Ce secteur, qui était le moins favorisé du bassin il y a encore un mois, se trouve désormais dans une situation comparable à celles des aquifères du Crétacé et des nappes alluviales de la Garonne amont et de ses affluents. De plus, la situation est moins critique qu’en octobre 2022, où la sécheresse de l’été se faisait encore cruellement sentir. Elle n’est toutefois pas aussi favorable qu’en 2021 et, bien sûr, en 2020.
- Etat en juin 2023
IPS Le niveau modérément bas de l’Indicateur Global est celui d’une majorité (5 sur 8) de points de suivi. Signalons toutefois que les 3 autres présentent des niveaux autour de la moyenne pour un mois de juin.
Evolution des niveaux moyens mensuels A une exception près (source du Cernon, 12, sud Millau, niveau orienté à la hausse), tous les niveaux sont orientés à la baisse, ce qui est attendu pour un mois de juin.
Evolution de l’IPS C’est le seul système aquifère du bassin qui présente plus d’un point de suivi présentant une baisse d’une classe d’IPS, puisque c’est le cas de 4 des 6 points dont l’IPS de mai a pu être calculé. En ajoutant le piézomètre de Ruffec (16, nord Angoulême) qui passe d’un IPS haut en avril à autour de la moyenne en juin, on constate 5 baisses de classes pour 8 points de suivi. L’IPS se maintient dans le nord et le centre des Causses du Quercy (Le Blagour, 46, nord Souillac, et, entre avril et juin, Le Lantouy, 12, est Cahors) et progresse de 2 classes pour Le Cernon, dont le niveau était très bas depuis février.
Année de référence Juin 2002
Sectorisation des comportements Si les niveaux restent légèrement plus hauts dans la partie charentaise du système aquifère (2 points de suivi sur 3, proches de la moyenne), la situation est nettement moins favorable que ces derniers mois, en particulier en avril, où les niveaux étaient modérément hauts à hauts. Cela tend à gommer l’écart avec les sources des Causses, où la situation est plutôt stable, avec des niveaux majoritairement modérément bas.
En résumé Sous l’influence de la baisse de l’IPS, particulièrement dans les Charentes, le niveau de l’Indicateur Global, autour de la moyenne ces derniers mois, est devenu modérément bas. Toutefois, il convient de souligner que la situation s’est améliorée pour la source du Cernon, son niveau, répertorié comme très bas depuis février, devenant modérément bas en juin.
- Etat en mars 2023
IPS Globalement autour de la moyenne, mais avec autant d’indicateurs ponctuels présentant un niveau modérément haut qu’autour de la moyenne (3 chacun). Un niveau modérément bas (le Blagour, 46, nord Souillac) et surtout un niveau très bas (le Cernon, 12, sud Millau), le seul du bassin Adour-Garonne ce mois-ci, viennent toutefois contrebalancer cette situation plutôt favorable.
Evolution des niveaux moyens mensuels Partout en hausse, à une exception près, la source du Cernon (niveau stable). C’est l’exact opposé de la situation du sec mois de février pour ces nappes très réactives aux précipitations.
Evolution de l’IPS En nette hausse, avec 5 indicateurs présentant une hausse de 2 à 4 classes. Les précipitations, ayant relevé les niveaux des sources des Causses, partout très bas en février, sont le principal moteur de cette évolution rapide. Parmi les exceptions, toujours la source du Cernon et le piézomètre de Ruffec (16, nord Angoulême) dont le niveau reste toutefois proche de la moyenne.
Année de référence Mars 2004.
Sectorisation des comportements Hausse générale mais bien plus marquée en matière d’IPS dans les Causses que dans les Charentes. Seul cas particulier : le sud des Grands Causses, qui n’a visiblement pas bénéficié des mêmes précipitations.
En résumé Les précipitations de mars ont contribué à une hausse spectaculaire des niveaux et de l’IPS pour la plupart des sources des Causses, mais les niveaux commençaient déjà à nettement rebaisser en fin de mois dans ces systèmes très réactifs. Si la situation est bien moins critique qu’en février, il convient de rester attentif à l’évolution de ces nappes .
- Etat en février 2023
Pour ces aquifères , l’évolution a été très contrastée pendant les deux premiers mois de 2023, avec des niveaux orientés à la hausse en janvier, et à la baisse en février. Les seules exceptions concernent la source du ruisseau des Bardels (12, nord Rodez), au niveau stable en janvier, et le piézomètre de Ruffec (16, nord Angoulême), au niveau resté en hausse en février.
En matière d’IPS, les évolutions ont suivi celles des niveaux, avec une harmonisation remarquable. Suite aux précipitations de janvier, les niveaux sont devenus partout modérément bas dans les sources des Causses et le piézomètre de Ruffec, et proches de la moyenne dans les deux autres piézomètres charentais. Cela correspondait majoritairement à une hausse de 1 à 2 classes d’IPS, signe d’une recharge excédentaire.
La situation s’est toutefois inversée en février, avec une baisse de 2 classes d’IPS dans toutes les sources des Causses, dont les niveaux sont donc tous très bas, suite au déficit de pluviométrie. La situation s’est par contre nettement moins dégradée dans les Charentes : le niveau est même passé de modérément bas à proche de la moyenne à Ruffec, tandis que les deux autres piézomètres ont connu l’évolution inverse.
Dans les Causses, de par la nature même du régime hydrologique des sources, les niveaux sont toujours proches du niveau d’étiage moyen (HMNA). Fin février, ils sont au-dessus de 1 à 5 cm pour 3 des 4 sources dont les données sont disponibles. Pour La Gourgue (82, est Caussade), le niveau dépasse même le HMNA de 20 cm, bien qu’il reste très bas pour un mois de février. Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, les niveaux dépassent partout le HMNA de plusieurs mètres (de 4,6 à 8,2 m).
- Etat en décembre 2022
Pour ces aquifères , les niveaux sont majoritairement orientés à la hausse en décembre 2022. Les seules exceptions concernent deux sources des Causses, Lantouy (12, est Cahors) et le Cernon (12, sud Millau), dont les niveaux sont restés stables.
En matière d’IPS, les évolutions ont été limitées ces deux derniers mois, en particulier dans les Causses, où seul le ruisseau des Bardels (12, nord Rodez) a vu son niveau passer de bas à modérément bas en décembre. Dans la partie charentaise de l’aquifère , où la situation était particulièrement critique en septembre et octobre (niveaux très bas partout), la situation a un peu plus évolué : passage d’un niveau très bas à bas en décembre à Ballans (17, NO Angoulême) et passage d’un niveau très bas à bas en novembre puis à modérément bas en décembre à Saint-Projet (16, NE Angoulême).
Les niveaux restent très bas à Ruffec (16, nord Angoulême) et pour la source du Lantouy, et bas pour le ruisseau du Blagour de Souillac (46, nord Souillac), ainsi que pour le piézomètre de Ballans. Dans les quatre autres points de suivi, les niveaux sont modérément bas. Au final, la situation est donc un peu moins pour ce système aquifère qu’au début de l’automne.
Dans les Causses, de par la nature même du régime hydrologique des sources, les niveaux sont toujours proches du niveau d’étiage moyen (HMNA). Fin décembre, ils restent en-dessous de 1 à 2 cm pour le Lantouy et le Cernon, mais sont au-dessus de 3 à 18 cm pour les autres sources. Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, la recharge est déjà conséquente à Ballans (+2,6 m/HMNA) et Saint-Projet (+4,6 m/HMNA), mais encore limitée sur le moins réactif des trois, Ruffec (-1 cm/HMNA).
- Etat en septembre 2022
Pour ces aquifères , les niveaux sont majoritairement stables en septembre 2022, en particulier dans les Causses, en continuité du mois d’août. Seule la source de la Gourgue (82, est Caussade) y voit son niveau orienté à la hausse. Inversement, en Charentes, les niveaux de Ballans (17, NO Angoulême) et Saint-Projet (16, NE Angoulême) restent orientés à la baisse.
En matière d’IPS, les évolutions sont très limitées, puisqu’elles se limitent au seul piézomètre de Ballans, qui voit son niveau passer de bas à très bas. Ce niveau très bas caractérise donc le mois de septembre des 3 piézomètres charentais, ainsi que celui de la source de Lantouy (12, est Cahors). Pour la Gourgue et le ruisseau du Blagour de Souillac (46, nord Souillac), les niveaux restent bas, signe d’une situation guère plus favorable pour les Causses du Quercy. La situation est meilleure pour les sources des Grands Causses, ou les niveaux restent modérément bas pour le ruisseau des Bardels (12, nord Rodez) et proches de la moyenne pour la source du Cernon (12, sud Millau).
Dans les Causses, les niveaux sont toujours proches du niveau d’étiage moyen (HMNA), mais systématiquement en-dessous de quelques mm à 3 cm à fin septembre, à la seule exception de la Gourgue, qui dépasse le HMNA de 4 cm, à la faveur de précipitations en toute fin de mois. Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, les niveaux restent également sous le HMNA en septembre : de 1,05 m à Ruffec, 2 m à Ballans et 7,8 m à Saint-Projet, dont le battement est le plus considérable des trois, même si la baisse est beaucoup plus limitée en septembre que pendant les deux mois précédents.
- Etat en août 2022
Les niveaux sont orientés à la baisse en août 2022 pour les 3 piézomètres charentais, mais se sont stabilisés pour les 4 sources des Causses présentant suffisamment de données en août 2022.
En matière d’IPS, les évolutions sont limitées avec une hausse d’une classe d’IPS pour deux indicateurs ponctuels : passage d’un niveau modérément bas à proche de la moyenne pour la source du Cernon (12, sud Millau) et de très bas à bas pour le piézomètre de Ballans (17, NO Angoulême). Inversement, l’IPS chute de deux classes pour le piézomètre de Saint-Projet (16, NE Angoulême).
Le secteur concentre la moitié des niveaux très bas du bassin , puisqu’outre Saint-Projet, les niveaux restent très bas pour le piézomètre de Ruffec (16, nord Angoulême) et la source de Lantouy (12, est Cahors). Pour les autres indicateurs charentais (Ballans) et des Causses du Quercy (source du Blagour, 46, nord Souillac), la situation n’est guère plus satisfaisante, avec des niveaux bas. Inversement, dans les Grands Causses, outre le niveau proche de la moyenne du Cernon, le niveau n’est « que » modérément bas pour la source des Bardels (12, nord Rodez).
Dans les Causses, les niveaux sont toujours proches du niveau d’étiage moyen (HMNA), mais systématiquement en-dessous de 2 à 9 cm à fin août, à la seule exception du Cernon, qui est au HMNA. Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, les niveaux restent également sous le HMNA en août, de 1 m à Ruffec, 1,5 m à Ballans et 7,5 m à Saint-Projet, dont le battement est le plus considérable des trois (-2 m au mois d’août contre -14,5 m en juillet toutefois).
- Etat en juillet 2022
Les niveaux sont partout orientés à la baisse en juillet 2022, à l’exception de la source du Cernon (12, sud Millau), dont le niveau est resté stable.
En matière d’IPS, les évolutions sont limitées avec une baisse d’une classe d’IPS pour deux indicateurs ponctuels uniquement : passage à niveau très bas pour la source de Lantouy (12, est Cahors) et à niveau modérément bas pour le piézomètre de Saint-Projet (16, NE Angoulême).
Le secteur concentre la majorité des niveaux très bas du bassin , puisqu’outre la source de Lantouy, les niveaux restent très bas pour les piézomètres charentais de Ballans (17, NO Angoulême) et Ruffec (16, nord Angoulême). Les niveaux modérément bas sont tout autant représentés, avec Saint-Projet et les sources des Bardels (12, nord Rodez) et du Cernon. Enfin, le niveau du Blagour (46, nord Souillac) reste bas, intermédiaire entre ces deux tendances.
Dans les Causses, les niveaux sont très proches du niveau d’étiage moyen (HMNA), mais plutôt 1 à 2 cm en-dessous à fin juillet. Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, les niveaux sont également passés sous le HMNA le mois dernier (et même en juin pour Ruffec), de 53 cm à Ballans, 97 cm à Ruffec et déjà 5,7 m à Saint-Projet, dont le battement est le plus considérable des trois (-14,5 m en un mois).
- Etat en juin 2022
Les niveaux sont partout orientés à la baisse en ce mois de juin.
En matière d’IPS, les évolutions sont limitées depuis deux mois puisque 4 des 8 indicateurs n’ont pas vu leur classe d’IPS changer depuis avril. Signe d’une décharge quand-même supérieure à la normale dans ce secteur aussi, une baisse d’une classe d’IPS a été enregistrée, en juin, pour les sources du Blagour (46, nord Souillac) et de Lantouy (12, est Cahors), le piézomètre de Ballans (17, NO Angoulême) et, dès le mois de mai, pour le piézomètre de Ruffec (16, nord Angoulême).
Dans la partie charentaise, les niveaux sont désormais très bas dans ces deux piézomètres, quand ils restent proches de la moyenne à Saint-Projet (16, NE Angoulême). Pour les sources des Causses, les niveaux sont compris entre modérément bas pour La Gourgue (82, est Caussade) et Les Bardels (12, nord Rodez) et bas pour Le Blagour de Souillac et Le Lantouy.
Dans les Causses, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 1 à 15 cm, à fin juin. Dans les Charentes, pour les piézomètres au fort battement, les niveaux sont supérieurs au HMNA de 8,8 m à Saint-Projet, mais plus que 0,75 m à Ballans et même déjà inférieurs au HMNA de 21 cm à Ruffec.
- Etat en mai 2022
Données non disponibles.
- Etat en avril 2022
Ces aquifères se caractérisent par une majorité (5 indicateurs sur 8) de niveaux orientés à la baisse au mois d’avril 2022, mais, à l’image du reste du bassin Adour-Garonne, les 3 autres indicateurs voient leur niveau orienté à la hausse (deux dans les Causses du Quercy et Saint-Projet, 16, NE Angoulême).
En matière d’IPS, les évolutions sont contrastées suivant les secteurs. Ainsi, si les trois piézomètres charentais présentent la même classe d’IPS qu’en février et mars, signe d’une évolution conforme à la normale depuis deux mois, quatre des cinq sources des Causses ont perdu 1 ou 2 classes d’IPS, à l’opposé de l’évolution enregistrée au mois de mars.
En Charentes, les niveaux restent donc bas à Ruffec (16, nord Angoulême) et Ballans (17, NO Angoulême) et proches de la moyenne à Saint-Projet. Dans les Causses, ils sont désormais modérément bas partout.
Les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 4 à 19 cm à fin avril, dans la région des Causses. Dans les Charentes, pour les piézomètres au fort battement, les niveaux sont supérieurs au HMNA de 0,9 m à Ruffec, 4,1 m à Ballans et 11,7 m à Saint-Projet.
- Etat en mars 2022
Les aquifères calcaires karstifiés libres du Jurassique moyen et supérieur se distinguent du reste du bassin Adour-Garonne par des niveaux orientés à la hausse pour 4 des 7 indicateurs disposant de données au mois de mars 2022. Cela concerne en premier lieu les sources des Causses, à l’exception de celle des Bardels (12, nord Rodez), dont le niveau est resté stable. Dans la partie charentaise, c’est également le cas du piézomètre de Ballans (17, NO Angoulême), tandis que le niveau a baissé à Ruffec (16, nord Angoulême).
En matière d’IPS, les évolutions sont encore plus contrastées suivant les secteurs. Ainsi, si les trois piézomètres charentais présentant la même classe d’IPS qu’en février - signe d’une recharge conforme à la normale pour un mois de mars - les sources des Causses ont gagné de 1 à 3 classes d’IPS - signe de leur forte réactivité aux précipitations enregistrées au cours du mois.
En Charentes, les niveaux restent donc bas à Ruffec et Ballans et proches de la moyenne à Saint-Projet (16, NE Angoulême). Dans les Causses, ils sont modérément bas pour les Bardels (+1 classe), proches de la moyenne pour le Blagour (46, nord Souillac, +1 classe) et le Cernon (12, sud Millau, +2 classes) et modérément hauts pour le Lantouy (12, est Cahors, +3 classes).
Dans les Causses, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 5 à 14 cm à fin mars, et sont tout de même en baisse de 1 à 8 cm par rapport à fin février.
Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, les niveaux sont supérieurs au HMNA de 1,5 m à Ruffec, 5,4 m à Ballans et 9,8 m à Saint-Projet. Mais, là encore, les niveaux sont en baisse par rapport à fin février, de 1,1 m, 0,5 m et 1,8 m respectivement.
- Etat en février 2022
Ces aquifères se caractérisent par des niveaux orientés à la baisse pour tous les indicateurs disposant de données au mois de février 2022, suivant la tendance majoritaire à l’échelle du bassin Adour-Garonne.
En matière d’IPS, si les évolutions sont contrastées suivant les secteurs, les niveaux de février sont relativement homogènes. Pour les sources des Causses, les indicateurs ont perdu deux à cinq classes d’IPS depuis décembre, signe de l’absence de précipitations régulières depuis décembre dans ces systèmes très réactifs. Inversement, dans la partie charentaise, l’évolution est plus limitée, avec une stabilité de l’IPS pour deux indicateurs et une baisse d’une classe à Ruffec (16, nord Angoulême). Ce secteur a notamment connu une recharge conséquente fin décembre et début janvier.
Les IPS correspondent désormais en majorité (4 indicateurs sur 7) à des niveaux bas. Le niveau est modérément bas pour Le Blagour (46, nord Souillac) et proche de la moyenne pour La Gourgue (82, est Caussade) et le piézomètre de Saint-Projet (16, NE Angoulême).
Dans les Causses, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 8 à 45 cm à fin février, mais sont en baisse de 4 à 40 cm par rapport à fin 2021.
Dans les Charentes, pour ces piézomètres au fort battement, les niveaux sont supérieurs au HMNA de 2,7 m à Ruffec, 5,9 m à Ballans (17, NO Angoulême) et 11,6 m à Saint-Projet. Mais, là encore, les niveaux sont en baisse par rapport à fin 2021, de 2,2 m, 1,0 m et 0,17 m respectivement.
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