Nappes alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne

Description

Système aquifère de la Garonne aval et Dordogne
Les alluvions récentes étalées dans les principales vallées constituent des aquifères   d’importance variable, selon la qualité des matériaux et l’étendue des réservoirs, souvent subdivisés par des intercalations argileuses.

Sur les rives de la Garonne et dans la basse vallée de la Dordogne, les sables et graviers assez bien développés constituent des réservoirs aquifères   très exploitables.

Les terrasses d’alluvions anciennes de la Garonne, constituées de sables, graviers et argiles sont parsemées de nombreux puits domestiques aux productions moyennes à médiocres.

Ces nappes   alluviales sont peu sollicitées par les ouvrages d’exploitation pour l’alimentation en eau potable   et sont sensibles aux variations saisonnières de la pluviométrie.

Etat de la nappe   d’eau souterraine

Vous trouverez ci-dessous les bilans des niveaux d’eaux souterraines, établi chaque mois, pour le Bulletin de Surveillance Hydrologique.

  • Etat en octobre 2023
    IPS Avec deux niveaux autour de la moyenne, un niveau modérément bas (Marcellus, 47, ouest Marmande) et un niveau modérément haut (Sauveterre-Saint-Denis, 47, SE Agen), l’IPS moyen de ces nappes   alluviales est logiquement autour de la moyenne.
    Evolution des niveaux moyens mensuels Relativement fidèle à la tendance à l’échelle du bassin  , l’évolution des niveaux moyens mensuels se répartit entre hausses (2 indicateurs), stabilité (Marcellus) et baisse (La Force, 24, ouest Bergerac).
    Evolution de l’IPS L’IPS est resté stable pour 3 des 4 indicateurs, mais a augmenté d’une classe à La Force, passant de modérément bas à autour de la moyenne, et ce malgré la baisse du niveau moyen mensuel, signe qu’un début de recharge tardif est la norme dans ce secteur.
    Année de référence Octobre 2009.
    Sectorisation des comportements La nouvelle augmentation de l’IPS à La Force, après celle d’août, limite désormais les niveaux inférieurs à la moyenne au seul secteur de Marcellus, dans la partie centrale de la vallée de la Garonne.
    En résumé Si les évolutions ont été limitées en octobre, avec un IPS moyen toujours proche de la moyenne et une évolution des niveaux moyens mensuels globalement qualifiée de stable, dans le détail, la recharge semble avoir quand même commencer, même si le début du mois de novembre laisse penser qu’elle sera plus visible lors du prochain bulletin. Par ailleurs, la situation est assez comparable à celle d’octobre 2022 et, bien sûr, bien moins bonne qu’en 2020 et 2021, d’autant que cet ensemble aquifère   était alors celui présentant les niveaux les plus hauts dans le bassin  .
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  • Etat en juin 2023
    IPS Si le niveau de l’Indicateur Global est classé comme modérément bas, les points de suivi se répartissent également entre niveaux autour de la moyenne et niveaux modérément bas.
    Evolution des niveaux moyens mensuels Trois des quatre indicateurs ponctuels sont orientés à la baisse, ce qui est habituel pour cette période de l’année. Toutefois, le niveau du piézomètre de Marcellus (47, ouest Marmande) fait exception puisqu’il est orienté à la hausse, dans un secteur très humide grâce aux précipitations en juin.
    Evolution de l’IPS L’IPS reste stable pour 3 des 4 points de suivi. La seule exception concerne logiquement Marcellus, dont le niveau moyen mensuel a augmenté, faisant passer l’IPS de bas à modérément bas.
    Année de référence Juin 2015.
    Sectorisation des comportements Les niveaux modérément bas se concentrent dans la partie centrale du système aquifère  , alors que dans les parties les plus amont et aval de la vallée de la Garonne, on constate des niveaux autour de la moyenne.
    En résumé La situation n’est pas critique dans ce secteur, avec des niveaux modérément bas à autour de la moyenne, mais contrairement aux années précédentes, y compris 2022, ce n’est plus le système aquifère   où les niveaux sont globalement les plus hauts du bassin   Adour-Garonne.
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  • Etat en mars 2023
    IPS Globalement autour de la moyenne, mais proche de la classe « modérément bas », avec des niveaux contrastés, soit inférieurs (bas, modérément bas), soit supérieurs (modérément hauts) à la moyenne.
    Evolution des niveaux moyens mensuels Globalement en hausse, à une exception près (Sauveterre-Saint-Denis, 47, SE Agen avec un niveau stable).
    Evolution de l’IPS L’IPS se partage entre stabilité et hausse d’une à deux classes, ce comportement étant observé à Latresne (33, SE Bordeaux), où la recharge a donc été nettement excédentaire.
    Année de référence Mars 2010.
    Sectorisation des comportements Niveaux plus bas dans la partie centrale du système aquifère  , recharge plus conséquente dans la partie occidentale.
    En résumé Une recharge globalement un peu supérieure à la normale, mais avec des secteurs plus favorisés que d’autres.
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  • Etat en février 2023
    Pour les nappes   alluviales, les niveaux ont été partout orientés à la hausse au cours des deux premiers mois de 2023. La seule exception vient du piézomètre de Latresne (33, SE Bordeaux) dont le niveau est orienté à la baisse en février.
    En matière d’IPS, signe d’une recharge déficitaire dans l’ensemble de ce secteur, une baisse d’une classe pendant les deux mois a été observée. La baisse est intervenue dès janvier pour La Force (24, ouest Bergerac) et Marcellus (47, ouest Marmande), dont le niveau est passé de modérément bas à bas. Elle n’est intervenue qu’en février pour Latresne, de proche de la moyenne à modérément bas, et Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen), dont le niveau passe de haut à modérément haut.
    A l’échelle du système aquifère  , pour la première fois depuis octobre 2019, les niveaux sont globalement inférieurs à la moyenne dans ce secteur, qui était depuis cette époque l’un des plus favorisés du bassin  .
    Fin février, les niveaux restent proches du niveau d’étiage moyen (HMNA) à La Force (+3 cm) et Marcellus (+11 cm). Ils sont par contre un peu plus élevés, à Sauveterre-Saint-Denis (+51 cm) et Latresne (+67 cm).
  • Etat en décembre 2022
    Pour ces nappes   alluviales, les niveaux sont majoritairement orientés à la hausse en décembre 2022. La seule exception vient du piézomètre de La Force (24, ouest Bergerac), dont le niveau reste orienté à la baisse.
    En matière d’IPS, les évolutions sont très limitées, puisque, au cours des deux derniers mois de 2022, la seule modification concerne une hausse d’une classe en décembre à Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen), dont le niveau passe de modérément haut à haut, soit le niveau relatif le plus élevé de tous les indicateurs du bassin  . Ailleurs, les niveaux restent proches de la moyenne à Latresne (33, SE Bordeaux) et modérément bas à La Force et Marcellus (47, ouest Marmande).
    A l’échelle du système aquifère  , la situation est donc proche de la moyenne, ce qui en fait un des secteurs les moins défavorisés du bassin  .
    Fin décembre, certains niveaux restent toutefois sous le niveau d’étiage moyen (HMNA) : 24 et 9 cm sous le HMNA respectivement à La Force et Marcellus. Par contre, à Sauveterre-Saint-Denis (+37 cm) et Latresne (+62 cm), les niveaux restent supérieurs au HMNA.
  • Etat en septembre 2022
    Les nappes   alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne ont des niveaux orientés à la baisse pour 3 des 4 indicateurs au mois de septembre 2022 ; la seule exception concernant le piézomètre de Marcellus (47, ouest Marmande), où le niveau stabilisé, dès août, est désormais à la hausse.
    En matière d’IPS, signe d’une évolution conforme à la normale, un seul changement est enregistré : l’indice du piézomètre de Marcellus gagne une classe pour un second mois consécutif et atteint un niveau proche de la moyenne. Cela est représentatif de l’aquifère   puisque, par ailleurs, les niveaux restent modérément bas à La Force (24, ouest Bergerac), proches de la moyenne à Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen) et modérément hauts à Latresne (33, SE Bordeaux).
    Fin septembre, les niveaux restent partout proches du niveau d’étiage moyen (HMNA) à plus ou moins 14 cm.
  • Etat en août 2022
    Les nappes   alluviales ont des niveaux orientés à la baisse pour 3 des 4 indicateurs au mois d’août 2022, la seule exception concernant le piézomètre de Marcellus (47, ouest Marmande), où le niveau s’est stabilisé.
    En matière d’IPS, le secteur représente également parfaitement la tendance du bassin  , avec une baisse d’une classe d’IPS pour un piézomètre (Sauveterre-Saint-Denis, 47, SE Agen), une hausse d’une classe pour un autre (Marcellus) et une stabilité pour les deux autres. Cela est le signe d’une décharge globalement conforme à la normale pour un mois d’août. Ainsi, les niveaux restent modérément hauts à Latresne (33, SE Bordeaux), sont désormais proches de la moyenne à Sauveterre-Saint-Denis et restent ou redeviennent modérément bas à La Force (24, ouest Bergerac) et Marcellus.
    Fin août, les niveaux sont partout proches du niveau d’étiage moyen (HMNA), à plus ou moins 9 cm.
  • Etat en juillet 2022
    Pour ces nappes   alluviales, les niveaux sont partout orientés à la baisse en juillet 2022.
    En matière d’IPS, le secteur représente également parfaitement la tendance du bassin  , avec une baisse d’une classe d’IPS pour un piézomètre (Marcellus, 47, ouest Marmande), vraisemblablement sous l’influence de prélèvements ; une hausse d’une classe pour un autre (Latresne, 33, SE Bordeaux) et une stabilité pour les deux autres. Cela est le signe d’une décharge globalement conforme à la normale pour un mois de juillet. Ainsi, les niveaux sont ou restent modérément hauts à Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen) et Latresne, restent modérément bas à La Force (24, ouest Bergerac) et sont désormais bas à Marcellus.
    Fin juillet, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 16 à 22 cm pour trois des quatre piézomètres, mais passent 18 cm sous le HMNA à Marcellus.
  • Etat en juin 2022
    Pour ces nappes   alluviales, les niveaux sont partout orientés à la baisse en ce mois de juin.
    En matière d’IPS, trois des quatre piézomètres ont connu une baisse d’une classe d’IPS, soit en mai, soit en juin : signe d’une décharge un peu supérieure à la normale. L’exception concerne le piézomètre de La Force (24, ouest Bergerac), dont le niveau reste modérément bas depuis mars. C’est désormais également le cas pour Marcellus (47, ouest Marmande), tandis que les niveaux restent respectivement proches de la moyenne à Latresne (33, SE Bordeaux) et modérément hauts à Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen), plus en amont dans la vallée de la Garonne.
    Fin juin, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,3 m (La Force) à 0,65 m (Sauveterre-Saint-Denis).
  • Etat en mai 2022
    Données non disponibles.
  • Etat en avril 2022
    Pour les nappes   alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne, les niveaux sont majoritairement orientés à la baisse en avril 2022, après deux mois d’évolution contrastée. La seule exception concerne le piézomètre de La Force (24, ouest Bergerac), dont le niveau repart à la hausse.
    En matière d’IPS, une seule évolution est enregistrée par rapport à mars : -1 classe et niveau désormais modérément haut à Latresne (33, SE Bordeaux). Les niveaux restent donc modérément bas dans la vallée de la Dordogne (La Force) et hauts, plus en amont dans la vallée de la Garonne (Sauveterre-Saint-Denis, 47, SE Agen).
    Fin avril, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,6 (La Force) à 1,3 m (Marcellus, 47, ouest Marmande).
  • Etat en mars 2022
    Pour les nappes   alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne, l’évolution a été contrastée en mars 2022, comme le mois dernier : les niveaux baissent à Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen), sont stables à La Force (24, ouest Bergerac) et Marcellus (47, ouest Marmande) et augmentent à nouveau à Latresne (33, SE Bordeaux).
    En matière d’IPS, les évolutions sont limitées : - 1 classe et niveau modérément bas à La Force, niveau restant proche de la moyenne à Marcellus, + 1 classe et niveau haut à Latresne. En rajoutant le niveau haut enregistré à Sauveterre-Saint-Denis, après près de deux mois d’absence de données, on retrouve pour cet ensemble aquifère   le niveau supérieur à la moyenne qu’il connaît depuis novembre 2019.
    Fin mars, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,4 (La Force) à 1,3 m (Marcellus). A noter qu’à quelques centimètres près, les niveaux sont très proches des niveaux de fin février, malgré, notamment dans le cas de Marcellus, des fluctuations pendant le mois de mars.
  • Etat en février 2022
    Pour ces nappes  , l’évolution est contrastée en février 2022 après deux mois de hausse généralisée : les niveaux baissent à Marcellus (47, ouest Marmande) et Latresne (33, SE Bordeaux), mais continuent d’augmenter à La Force (24, ouest Bergerac).
    En matière d’IPS, le déficit de recharge en février se traduit par une baisse d’une à deux classes pour tous les piézomètres. Si les niveaux restent modérément hauts à Latresne, ils sont désormais proches de la moyenne à La Force et Marcellus.
    L’absence de données, du 1er janvier au 22 février dans le piézomètre de Sauveterre-Saint-Denis (47, SE Agen), fausse toutefois l’interprétation à l’échelle de l’ensemble aquifère  , qui connaissait une situation particulièrement favorable à l’échelle du bassin   Adour-Garonne, depuis deux ans. Pour information, la moyenne des niveaux disponibles pour la dernière semaine de février correspondrait à un niveau haut pour ce mois.
    Fin février, les niveaux sont supérieurs au niveau d’étiage moyen (HMNA) de 0,5 (La Force) à 1,3 m (Marcellus). Hormis Latresne (-10 cm), le niveau est tout de même supérieur de 13 à 23 cm au niveau enregistré à la fin de l’année 2021.

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