Parution du numéro 47 de « Lignes d’eau »

L’Agence de l’Eau Adour-Garonne édite « Lignes d’Eau », une lettre d’informations à parution mensuelle.

Chaque numéro propose des articles, des brèves, et des rendez-vous, ainsi que des découvertes, notamment de sites Web, d’évènements ou d’éditions.


Le numéro 47 de « Lignes d’eau » du mois de septembre 2014 est consultable dès à présent.


A la une : Micro-polluants dans les eaux urbaines

Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques
Constat : les réseaux d’assainissement des eaux urbaines regorgent de pollutions (médicaments, cosmétiques, désinfectants, hydrocarbures, peintures, rejets hospitaliers…).
Action : un appel à projets national « Innovation et changements de pratiques : micro-polluants des eaux urbaines », lancé en juin 2013, par l’ONEMA, les Agences de l’Eau et le Ministère du Développement Durable, a eu un écho important auprès des acteurs du bassin   Adour-Garonne. Trois des 13 projets lauréats, présentés fin juillet et qui se déploieront sur 4 ans, sont portés par des acteurs du territoire. Ils associent compétences associatives, publiques, PME, voire grands groupes, sur des sujets critiques.

  • La commune de Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne), retenue sur la thématique « médicaments-cosmétiques domestiques », pilotera le projet SMS (Séparation des Micro-polluants à la Source). L’ambition est de réaliser un modèle en site réel pour séparer les micro-polluants hydrosolubles présents dans l’urine, puis les traiter. Cela permettra de maîtriser les risques sanitaires, mais aussi de préserver les milieux. Sept partenaires sont embarqués dans l’aventure : 3 laboratoires publics (Insa, LGC, Ecolab) et 4 PME régionales (Polymem, Ozoval, JP Costes, Adict).
  • Le Syndicat intercommunal du bassin   d’Arcachon (SIBA - Gironde) a été retenu sur la 2ème thématique des « rejets hospitaliers », avec le projet « REMPAR SIBA ». Il permettra d’évaluer les principales sources de micro-polluants imprégnant le bassin   (hydrocarbure aromatique polyclinique, détergents, filtres anti UV) mais également de tester les traitements possibles (bassins de rétention, bioréacteur avec membranes-charbon actif) à l’aune de leur efficacité, leur utilité et leurs coûts. Trois laboratoires (EPOC, LGC et IRSTEA) sont impliqués.
    1409 micropolluants
  • enfin le projet « REGARD », porté par la Communauté Urbaine de Bordeaux (Gironde), vise à une démarche globale et intégrée de lutte contre les micro-polluants. Diagnostic technico-socio-économique des sources de micro-polluants et plan d’actions innovant seront mis sur pied à l’échelle du territoire. Le projet doit participer à terme à une réhabilitation des milieux impactés, certains très sensibles comme la rivière périurbaine de la Jalle de Blanquefort. L’association CapSciences, le groupe Suez-Environnement/Lyonnaise des eaux et trois laboratoires publics (EPOC, INERIS et IRSTEA) participeront.

Focus : 50 ans de politique de l’eau

50 ans de législation sur l'Eau
Voilà un demi siècle (la loi   date de décembre 1964), la France se dotait d’outils et d’un mode de gouvernance de l’eau originaux : parlements de l’eau (comités de bassin  ) ; approche par bassin hydrographique  , transcendant les frontières administratives ; agences financières et outils économiques incitatifs. Ce modèle est depuis largement envié, voire copié. Il sera au centre du colloque, organisé à la Maison de la Chimie, à Paris, le 21 octobre 2014, qui réunira une très large palette d’acteurs et spécialistes.
Outre les atouts et les nombreuses avancées imputées à la politique de l’eau « à la française », la table ronde de la matinée évoquera également les difficultés rencontrées, dont certaines demeurent. L’après-midi sera consacrée au dialogue et interrogations sur les nouveaux défis impartis à la politique de l’eau et ses acteurs, en particulier sur les enjeux de la transition écologique.
Pour en savoir plus.

En bref

  • Une appli sur les risques naturels : les particuliers, comme les professionnels, peuvent désormais s’informer, grâce à GéoRisques, sur les risques naturels et technologiques à proximité de leur installation.
  • La qualité de l’eau de baignade en direct sur mobile : Lancée par la Ville de Biarritz, l’application « Biarritz Infoplages » est une première en Europe. Elle livre en temps réel des informations sur la qualité de l’eau de baignade. En parallèle, la Ville a mis en place un pavillon mauve en cas de pollution des eaux.
  • Mémento agricole : Les DRAAF du bassin   Adour-garonne proposent cette compilation de données, pour la première fois à l’échelle territoriale. Des cartes et tableaux chiffrés montrent les caractéristiques et les évolutions des exploitations agricoles, ainsi que leurs pratiques dans la gestion de l’eau.
  • « Vis le fleuve » sonne autant comme un impératif qu’une invitation. Ce web-documentaire propose de découvrir la Garonne dans l’agglomération bordelaise, au gré de ses marées et courants, entre les ponts d’Aquitaine et François Mitterand.
  • Changement climatique. Comment agir au national, mais aussi en local ?
    Le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie dispose d’un outil d’aide à la décision important, avec le rapport « Le climat de la France au XXIe siècle » et son volume 4, consacré aux « scénarios régionalés ». Fruit du travail d’une large communauté d’experts, ce cadre de référence s’inscrit dans le plan national d’adaptation au changement climatique. Les projections rendues publiques, qui couvrent deux périodes en référence (horizon proche 2021-2050 / fin de siècle 2071-2100), permettent de percevoir la progressivité des changements possibles ainsi que les premiers impacts.
    Le dossier fait ressortir plusieurs conclusions : hausse, voire très forte hausse des températures, épisodes de sécheresse plus nombreux dans une large partie sud du pays ; baisse du nombre de jours anormalement froids en hiver, surtout dans le nord-est ; renforcement des précipitations extrêmes sur une grande partie du territoire.
    Lire le rapport .

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